Surtout ne pas se laisser émouvoir par les adorables petites feuilles (qui démarrent tôt, il fait doux) pleines de vitalité. Se concentrer sur les branches et les tiges. Je commence par supprimer toutes les tiges grêles : elles seront trop faibles pour porter des fleurs. (Et bien sûr les parties visiblement mortes, marron et noires). Cela encourage. Puis couper presque au ras (en laissant le petit bourrelet) les branches qui poussent vers le centre du rosier, celles qui se croisent, frottent les unes contre les autres, rasent le sol. L’essentiel est d’aérer la plante (le rosier a besoin d’air, sinon il « prend » les maladies). Je me rassure en observant les points bien rouges (signes de nouveaux départs) qui apparaissent sur les tiges les plus fortes (des tiges au minimum du diamètre d’un crayon). Chose faite, je prends avec détermination le coupe branche pour supprimer au pied une ou deux branches charpentières les plus vieilles (grisâtres, craquelées, visiblement à bout de souffle). Alors prendre du recul, apprécier l’ensemble, ôter la branche qui s’écarte et déséquilibre la silhouette, voire un ou deux petits oublis ou une rectification comme sur la photo : la coupe est un peu loin de « l’œil qui démarre », trop horizontale (elle doit pencher du côté inverse de l’œil). Et puis il faut réaffûter le sécateur : la coupe n’est pas franche. C’est bon. Au suivant !






















