jeudi 30 juillet 2009

Blanc sur vert un parti fraîcheur pour l'été


En principe il fait chaud, l'été. Au jardin de grandes fleurs blanches apportent de la fraîcheur. Alors je ne réserve pas les floraisons blanches à la seule saison du printemps. Les soirs d'été que l'on prolonge dehors, à la nuit tombante, les fleurs blanches illuminent le jardin. Et l'on se prend à regretter que déjà les jours se fassent plus courts ...

mercredi 29 juillet 2009

Si élégants les veronicastrum virginicum

Je rends grâce aux Quibel du jardin Plume qui, alors tout jeunes et enthousiastes pépiniéristes "faisaient" les fêtes des plantes et venaient en Bretagne: ils m'ont fait découvrir sur le marché de Dinard cette grande majestueuse (encore une américaine, de Virginie comme son nom l'indique, cousine des véroniques en beaucoup plus haute). J'ai toujours le pied d'origine, le Veronicastrum virginicum "Diane" blanc et gracile . Depuis j'ai introduit d'autres cultivars dans les massifs : le "Fascination" rose mauve très grand (à tuteurer si nécessaire) dont certaines fleurs, pas toutes, s'aplatissent de manière étrange ou le veronicastrum rose "Roseum". Leurs longs épis effilés se glissent parmi les grandes graminées ou bien s'accomodent de la proximité de rosiers arbustes, de thalictrums et de clématites. Toutes sont très grandes, de 1,00m à 1,50m (et même davantage pour certaines variétés) et fleurissent en juillet.

mardi 28 juillet 2009

Elles filent, filent les clématites

Elles s'enroulent et font ce que bon leur semble les clématites, se hissant parmi les branches d'abord vers l'ombre pour s'accrocher puis vers la lumière pour fleurir. En les plantant au pied d'arbustes comme dans leurs conditions d'origine (au frais, à l'abri des gelées tardives et pas seulement à l'ombre...), elles nous surprennent d'une année sur l'autre, en prenant des directions inattendues. Je connais des jardiniers sceptiques ou déçus. Et pourtant!


En choisissant des variétés issues des clématites européennes (Clematis viticella), en les plantant orientées à l'ouest (ici Etoile Violette) ou à l'est (Madame Julie Correvon, la rouge), en protégeant le sol d'un paillis épais pour éviter la sécheresse de l'été (arroser grandement ne leur réussit pas du tout) et en les taillant très court (20cms) en février, elles ne posent aucun souci et prennent chaque année de l'ampleur. Un petit livre épatant "Clématites. Comment les choisir et les cultiver facilement" (Arnaud Travers. Didier Willery. éd. Ulmer. 2001) donne les meilleurs conseils. Et la famille Taylor produit en Angleterre des plantes vigoureuses, très saines avec un formidable choix de variétés.

lundi 27 juillet 2009

Rosa moschata umbrella ou autumnalis?

Est-ce le même rosier sous deux noms différents? Ce rosier commandé par correspondance à Pierre Coffre des Pépinières Prayssacoises a la vigueur des rosiers botaniques. Il a plus de dix ans maintenant et forme à lui seul un massif imposant (3mx3m) sans nécessiter d'être tuteuré ou attaché. Je le taille sévèrement chaque hiver ne gardant que les branches charpentières et visiblement il apprécie (outre l'apport annuel de Bochevo of course!). Son feuillage vert bleuté indemne de toute maladie fait merveille, sa floraison éclatante mérite d'être isolée. Sans relâche jusqu'à la fin de l'automne, il produira des grappes de fleurs parfumées d'une légèreté sans pareille.

samedi 25 juillet 2009

Dans la famille hydrangéas n'oubliez pas...

La beauté des Hydrangeas serrata? D'accord, d'accord...Mais il serait injuste de passer sous silence les H. paniculata! Parce qu'ils sont vraiment costauds ces grands arbustes prospérant en plein soleil (comme dans leur milieu d'origine à flanc de coteau dans les montagnes d'Asie). C'est même la condition pour qu'ils fleurissent bien. Ils ne craignent ni le froid ni la chaleur. Iil faut les arroser uniquement lorsqu'ils donnent des signes de fatigue (les feuilles pendent alors tristement...). Je les rabats peu en hiver suivant les conseils de la princesse Sturza afin qu'ils s'élèvent avec le temps (2 à 3m selon les variétés, en plusieurs années) et que leurs fleurs soient plus abondantes que (trop) grosses. Les floraisons pour la plupart sont blanches et crème mais il en est des roses et des rouges fanant magnifiquement auxquelles aucun jardinier ou jardinière ne peut résister (vu leur succès sur les fêtes des plantes de septembre...).

vendredi 24 juillet 2009

L'hydrangéa serrata Kurenai (suite)

L'hydrangéa serrata Kurenai, de blanc a viré au rouge: il a pris ses couleurs vives et chaudes pour plusieurs semaines. Au pied j'ai mis cette année des plants de fraisiers Viva Rosa presque ton sur ton, pour l'oeil...et la gourmandise!

lundi 20 juillet 2009

La générosité de l'abricotier, cette année!

Je l'avais lu dans un article de magazine : "Les abricotiers donnent rarement (tous les dix ans...) mais quand ils donnent, ils donnent". Ayant planté un arbre demi-tige de plein vent dans le coin le plus abrité du jardin (protégé par un angle de murs, exposé sud) , j'avais eu le plaisir jusqu'à présent d'en goûter quelques-uns (au bout de 3 ans). Des abricots dorés, fermes et juteux, très parfumés d'une variété ancienne, Précoce de Saumur. Et même quatre ans plus tard de faire cinq pots de confiture. Mais 2009 est l'année record: les branches se sont arquées sous le poids des grappes d'abricots, trop hautes pour sélectionner les fruits en formation. Et l'arbre entier a pris des couleurs visibles de loin. Un cadeau du ciel, l'abricotier a été épargné cette année des gels tardifs printaniers. Entre temps il y eut des années "sans rien"ou presque rien, des fruits à compter sur les doigts d'une à deux mains, ou même aucun. Quoi qu'il en soit parce que c'est le premier fruit de l'été et que rien ne vaut croquer dans un abricot mûri sur l'arbre, je patienterai à nouveau le temps qu'il faudra...

vendredi 17 juillet 2009

Echinaceas, des belles américaines


Ces vivaces nous font tous et toutes rêver, et pas seulement dans le livre de Piet Oudolf "Jardins d'avenir"(éditions du Rouergue. 2005). Elles sont reines de l'été ces belles américaines. Cousines des rudbeckias dans des gammes de tons bien plus variées, elles me surprennent toujours par leur robustesse, leur élégance dans les massifs (et les bouquets) d'été, leur fidélité année après année, pourvu qu'elles reçoivent suffisamment de lumière et qu'elles aient un peu d'espace pour se développer. Leurs coloris lumineux et subtils ne sont jamais communs. Comme celui-ci "Green Envy" (70cms, fleurissant de juillet à septembre) aux pétales rose éteint et vert amande, très beau au milieu des inflorescences crème d'une graminée (Deschampsia caespitosa) et près d'une autre, le carex Bronze Form. Un de mes préférés est "Sunset" (80cms) vigoureux, formant de belles touffes dès la deuxième année, d'un orange très chaud, subtilement parfumé lorqu'on met le nez au coeur (pas trop près pour ne pas se piquer!). A placer par exemple comme ici au milieu de graminées orange Sstipa arundinacea) et de sédums pourpres.

jeudi 16 juillet 2009

Un hémérocalle pour un autre


Il est joli cet hémérocalle... MAIS on ne m'y reprendra plus. Acheté dans une jardinerie il y a fort longtemps pour le classique "American Revolution" , j'ai pu constater avec déception (et envie) qu'il n'est en rien de couleur bordeaux avec reflets noirs (et gorge verte). Ceci n'entame pas mon goût pour les hémérocalles, des plantes fidèles qui se divisent si bien. Surtout celles à fleurs de lis, qui n'ont pas la sophistication exagérée des nouveaux hybrides américains, lourds et un tantinet ostentatoires.... En choisissant avec soin (chez un bon producteur de vivaces) parmi les innombrables variétés, on peut étaler les floraisons pendant tout l'été. Certaines remontent même très bien en début d'automne. Au fait que dit-on? Un ou une hémérocalle?

lundi 6 juillet 2009

Hydrangea de mon coeur

L’hydrangea serrata Beni Gaku rosit et prend des couleurs. Pour le soleil et la mi-ombre. Un petit d’1m dont le feuillage devient pourpre en fin d’été jusqu’à l’automne.

Un hydrangéa béni! (sans vouloir faire un mauvais jeu de mots). Sa floraison commence tôt à la mi-juin et évolue de mois en mois. Il laisse rarement insensible...Son nom japonais veut dire "forme rouge cramoisi", c'est tout dire. Voici un hydrangéa qui se plait au soleil, comme nombre de h.serrata, et qui ne réclame pas une surveillance constante l'été. On le dit un peu sensible au froid : sous la protection d'arbustes caducs plus grands que lui il n'a pas bronché aux -10° répétés cet hiver. Contrairement à d'autres hydrangéas, on le taille très peu, simplement pour maintenir sa silhouette : les branches qui s'écartent, celles qui s'affaissent au ras du sol. Dans ce groupe des hydrangéas "béni", on trouve aussi le "béni-yama" très proche à une nuance près, peut-être un peu plus bas (0,80m). J'aime infiniment l'idée que ces hydrangéas n'ont pas été créés "pour faire de l'effet" mais qu'ils ont été depuis longtemps remarqués et collectés dans la nature par les Japonais.