Affichage des articles dont le libellé est Rosiers. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Rosiers. Afficher tous les articles

mardi 29 août 2017

Le rosier Graham Thomas, vous confirmez?

Parmi les plantes trouvées ici en arrivant, ce rosier aux fleurs doubles jaune cuivré, puissamment parfumé. Il a un certain âge que je ne saurais préciser : planté avant ou après 2002 ? Je l'ai transplanté sans dommage dans une bordure d'asters et autres vivaces qui cerne le potager de poche créé dans la partie la plus "campagne" du jardin (3 vieux pommiers et une vue sur le champ cultivé voisin au-delà de l'ancien talus). Ce rosier est un grand arbuste vigoureux d'1,60m de haut, bien remontant. (Pour l'anecdote les premiers boutons au printemps dernier ont été croqués par un chevreuil). Un rosier anglais? la très belle création de David Austin en 1983, le rosier Graham Thomas?
La notoriété internationale du rosier outrepasse maintenant celle de Graham Stuart Thomas lui-même (il faut se référer à un article du Guardian paru en 2003 peu de temps après sa mort pour en savoir plus). Profitons de l'opportunité pour rendre hommage à cette  personnalité anglaise qui a traversé tout le 20ème siècle à oeuvrer pour les plantes et les jardins : premier collecteur de roses anciennes dès les années 1930, influencé sur l'art des jardins par ses échanges avec Gertrude Jekill, conseiller du National Trust depuis l'acquisition d'un premier jardin par cette institution en 1948, auteur de nombreux ouvrages sur les roses, les arbres, les jardins ...leurs couleurs en hiver... Ses livres sont encore disponibles surtout en anglais.    

mercredi 9 août 2017

Le rosier "Tapis,Tapis Rouge"

Depuis longtemps remarqué (article du 13 septembre 2007), je viens de le revoir dans une toute autre situation : en couvre-sol, nettement plus large que haut (50 à 0,60cm), sous un arbrisseau léger qui l'ombrageait peu, en bordure d'une cour de graviers. D'un rouge lumineux sans être tape à l'oeil, encore éclairé par l'abondance de ses étamines dorées, un petit feuillage brillant très sain.


 L'abondance de ses boutons augurait d'une très longue floraison; en réalité elle sera continuelle...Robuste ce rosier se plait sous des climats très différents et accepte des sols divers. Ses créateurs néerlandais ont croisé (entre autres) le rosier "Tapis Persan", vigoureux, et le petit rosier arbuste sarmenteux Dortmund très remontant (du fameux obtenteur allemand Kordes). Ceci explique sans doute cela. Attention à ne pas le planter trop près d'un passage: il est grès épineux.

 

dimanche 14 juin 2009

Et pour quelques roses de plus


En mélange, Comte de Chambord et Narrow Water

Temps de jardin partageait avec vous en 2008, à cette même saison, le bonheur des roses… Voici celles fleuries depuis la mi mai parmi les plus belles du jardin. Des valeurs sûres recommandées, récompensées, qui n’ont qu’une exigence: être nourries (raisonnablement) d’un engrais organique une à deux fois par an (en hiver et pour les remontantes en juin) sang séché et corne broyé, fumier décomposé. Pas de traitement chimique ni de «shoot» toutes les semaines comme il arrive dans les roseraies spécialisées. Tant pis pour la vague printanière des pucerons…les prédateurs arrivent plus vite ! Un mélange de plantes aromatiques à leur pied est de rigueur (pour les plus sensibles. City of York, Albéric Barbier, Narrow Water …et d’autres n’en ont pas besoin). Les rosiers sont plantés «à l’air» (et non en situation confinée) pour la résistance aux maladies. Un dernier mot: chinez le petit ouvrage de Patricia Beucher «Les roses anciennes d’hier et d’aujourd’hui». Editions Nathan. 1993. Aucun livre sur les roses publié depuis, aussi intéressant soit-il, n’a su le remplacer.
Les premières roses Albertine

vendredi 22 mai 2009

First ladies

Une rapide remontée des températures (il est temps !) a suffi pour que s’accélèrent en quelques jours la formation des boutons et l’éclosion des floraisons. En petites touches d’abord avant la plénitude. Le « tour du jardin » s’impose chaque jour au moins « pour voir », même si des impératifs vous appellent ailleurs. Les ancolies et les géraniums, les iris… et ces toujours reines, les roses. Je les redécouvre d’une année à l’autre bluffée par leur grâce. Et je me presse de respirer leurs merveilleux parfums, eux jamais oubliés. Visiblement l’apport généreux de nourriture cet hiver leur profite (granulés Bochevo et sang séché). La Pénélope est plantureuse, et d’autres (des pieds de quinze ans…) ont étonnamment grandi. J’avais aussi failli l’hiver dernier supprimer un rosier rugueux à l’étroit maintenant entre des arbustes. En attendant il avait été rabattu sans état d’âme. Le rosier est reparti avec vigueur : il est déjà en fleurs et celles-ci n’ont peut-être jamais été aussi belles.

Un rosier rugosa de chez Delbard disparu depuis longtemps du catalogue.

jeudi 4 décembre 2008

Champion : le rosier ancien Comte de Chambord

Il arrive que les jardiniers les plus enthousiastes soient au bout de quelques années déçus par les roses anciennes dont un certain nombre à l’expérience, outre une floraison éphémère (mais somptueuse…on leur pardonnerait donc) cumulent plusieurs handicaps. Certaines familles (comme les hybrides remontants) sensibles aux maladies réclament moult traitements chimiques, contestés désormais ; d’autres dégénèrent après quatre à cinq ans au lieu de prospérer. Certains rosiéristes ont d’ailleurs « fait le tri » et commercialisent seulement «les valeurs sûres». Indubitablement Comte de Chambord est de ceux-là, offrant des roses fin novembre, les «der des der» du jardin, à cueillir avant que la pluie, encore elle, les flétrisse…

jeudi 13 novembre 2008

Au vent mauvais

Le jardin a roussi, au sens propre du terme. Tout s’est précipité en quelques jours : les brutales rafales de vent ont grillé et arraché la plupart des feuillages qu’on remarquait particulièrement lumineux cette année.
Presque seul à résister l’érable japonais (acer palmatum type), pourtant situé dans un passage à courants d’air, est intact. Je lui rends grâce. Son cousin l’érable palmatum Senkaki (au feuillage d’automne doré de toute beauté) lui s’est totalement dépouillé ; heureusement le corail de ses jeunes branches, très visible en hiver, me consolera vite.Les fleurs séchées de l'Hydrangea quercifolia Snowflake, couleur cannelle.
Certes il subsiste encore parmi les verts persistants des teintes subtiles or, caramel, terre de sienne et d’ombre (pour ne pas dire pain brûlé) sur des arbustes et des vivaces.
Mais ce n’est plus «çà».
Les quelques fleurs délicates et claires des dernières floraisons semblent presque incongrues : les roses (ici Rush, plus pâle qu’en été, bien remontante) ou les infatigables schizostylis qui continuent à fleurir sans relâche…plus que jamais.

vendredi 24 octobre 2008

Fleurs et fruits : le rosier Ballerina

Sa première floraison …est prodigieuse : pendant plusieurs semaines l’arbuste est entièrement couvert de fleurs. Mais ensuite il a été décevant : des bouquets çà et là sporadiques sans grande allure. Alors cette année, pour voir, je n’ai pas taillé les fleurs fanées pendant l’été. Le rosier est maintenant entièrement couvert… de fruits qu’il va garder jusqu’à l’hiver. En plus quelques branches dans les bouquets, ravissantes, tiennent longtemps. Et pour l’anecdote (on ne s’était pas concerté), Brigitte une amie jardinière en a fait, si l’on peut dire…, autant cette année sur son rosier, avec le même résultat : épatant ! L’origine du rosier Ballerina, qui porte bien ces 70 ans, est un peu mystérieuse. En tout cas il est anglais. Sans doute un semis du rosier botanique multiflora. Mais ensuite les avis divergent : selon les sources une sélection du révérend Pemberton (rosiériste amateur à ses heures, auteur de magnifiques rosiers : Pénélope et tant d’autres)…présentée par son successeur Bentall en 1937, à moins que celui-ci en soit lui-même l’auteur. Alors pour rendre à César….

mardi 9 septembre 2008

Gina Lollobrigida la mystérieuse

Si vous aimez le jaune, si vous aimez les roses anciennes mais que décidemment Lucia est un peu trop «citron», je doute que vous soyez déçus par Gina Lollobrigida. Certes il s’agit d’un rosier moderne à grosses fleurs (une création Meilland de 1988) mais la fleur épanouie est si double et opulente qu’elle leur ressemble et mérite plus d’attention. Une amie jardinière en Provence (très douée pour la couleur) me l’avait recommandé pour son jaune vif et chaud sans être «tape à l’œil». Cette rose est à la fois pulpeuse et discrète comme l’artiste dont elle a reçu le nom. Le rosier s’élève bien plus que le 0,90cm souvent mentionné dans les catalogues. Robuste, il vit longtemps et bien nourri reste généreux pendant des années. Comme il est très remontant je l’ai placé en avant d’une viorne Xanthocarpum (à baies jaunes) «parmi la floraison mousseuse des verges d’or» (un conseil de M.T Haudebourg dans son livre : Roses et Jardins. éd.Hachette. 1995 réédité. Un livre toujours très pratique).

vendredi 25 juillet 2008

Albéric Barbier

Voilà un rosier qui a fêté ses 100 ans sans complexe et qui reste très apprécié des deux côtés de la Manche (il a le Mérite de la RHS !). Sans doute un des rosiers les plus plantés depuis sa création…et des plus résistants. « S’il n’en reste qu’un ce sera celui-là » : courant dans l’herbe au milieu de jardins abandonnés ou s’appuyant sur une vieille clôture branlante. C’est un vigoureux mais il est si souple que l’on peut en faire ce qu’on veut….Le recourber sur lui-même en gros arbuste rond (l’ayant fait cet hiver, il a produit beaucoup de nouveaux rameaux, de jeunes rejets à la base…et plus de fleurs !), le palisser à l’horizontale en main courante très basse ; au contraire le faire grimper contre un mur à mi-ombre, ou encore masquer un appentis car son feuillage est dense et persistant. Sa couleur évolue du jaune paille au blanc doux. C’est un hybride de Wichuraiana (du nom d’un diplomate prussien le Dr. Wichura qui en poste au Japon expédia en Europe son rosier ancêtre botanique) : il n’est donc en principe pas remontant. Mais contrairement à d’autres de cette famille il n’a pas aucune fragilité « à la maladie » (taches noires, oïdium…). Sa floraison est longue et très chic par l’abondance de grandes fleurs sur un vert sombre et brillant.

dimanche 20 juillet 2008

Le grand rosier Westerland


Créé il y a 40 ans par l’éminente famille de rosiéristes allemands Kordes (à qui l’on doit aussi « Fée des neiges » et « Lucia ») le rosier Westerland, pour les amateurs des tons chauds de l’été, reste incontournable.
(Westerland est connu aussi sous le nom «Korwest»). Son coloris, un puissant orangé plus clair au revers, avec des boutons rouge cuivré, est rare. Comme tout bon rosier Floribunda il produit de mi mai à l’automne, par vagues, des bouquets de grandes fleurs. Les siennes ont un léger parfum fruité. Erigé et très vigoureux, le rosier lance de nouvelles tiges sans arrêt pendant l’été bien au-delà de 1,50m (hauteur souvent indiquée….). C’est un rosier à palisser soigneusement pour éviter que ces nouvelles tiges, pas assez résistantes, s’effondrent et se cassent sous le poids des fleurs (ou d’une averse d’orage). Un rosier de croissance rapide, pas difficile, qui se plait partout. On s'en doutait, il a le Mérite de la RHS!

jeudi 10 juillet 2008

Temps exécrable, patientons en couleur...

jeudi 3 juillet 2008

Tiercé gagnant de rosiers blancs

'Rosier Opalia'
Une amie au grand cœur avait acheté au profit de l’Unicef en 2000 ce rosier que j’ai découvert l’été suivant dans son jardin. A mes yeux brillants et partant peu de temps après outre atlantique elle me l’a donné. Depuis je ne le cesse de l’admirer chaque année, du printemps à l’hiver... Son petit feuillage verni et dense jusqu’au sol est quasi persistant. Donné pour 40 à 60 cms de hauteur et de largeur il a ici pris du volume et atteint facilement 1m en tous sens. Des bouquets de fleurs blanches abondantes, demi-doubles et parfumées se relaient sur toute la plante et sans interruption de mai aux gelées. Je ne lui ai jamais vu un parasite ou une maladie. Il accepte sans broncher le plein soleil et la sécheresse de l’été (comme parait-il la mi-ombre).Cette variété relativement récente et protégée a rapidement été récompensée, et c’est justice, par 3 médailles d’or et la distinction ADR («Allgemeine Deutsche
Rosenneuheitenprüfung», réputé le concours le plus difficile au monde. Les rosiers sont testés trois ans durant sur onze sites de culture dans toute l’Allemagne, sans aucun traitement). Une référence ! 'City of York ' 'Grand Nord'

vendredi 20 juin 2008

Sauvage, sauvage….

Difficile parfois de supprimer des plantes qui étaient là avant vous, appréciées de l’ancien jardinier depuis longtemps parti; ces plantes, abandonnées à elles-mêmes, ont quand même continué leur vie…. J’ai comme cela récupéré et mis en grosse potée (en attendant…) le porte-greffe d’un rosier moderne à grosses fleurs dont j’ignore tout. Ce pot m’encombrait finalement. Je l’ai posé le long de la clôture au fond du jardin et l’ai oublié. Inouï : les racines du rosier ont trouvé leur chemin au fond du pot et le rosier s’en est affranchi, s’ancrant dans le sol avec une vigueur telle qu’aujourd’hui ses jolies branches souples atteignent 2,50m. Il fleurit avec grâce. Dorénavant il bénéficie comme tous les autres rosiers d’un engrais organique à l’automne (à la surface du pot !) . Je lui suis reconnaissante car son énergie vitale est en soi une bonne leçon. (Un petit guide pratique traduit de l’allemand décrit les rosiers botaniques ou « Roses sauvages » : Monika Becker. Ed.Images. 1992)

vendredi 13 juin 2008

Des rosiers bien nourris, bien élevés

Le rosier ancien Ghislaine de Féligonde.
C’est maintenant que l’on reconnait si les rosiers sont bien nourris ou non (sans pour autant les «shooter» constamment aux engrais chimiques agricoles ou dits «spécialisés rosiers»). Ici la distribution une fois par an à l’automne de fumier de cheval en granulés et d’une poignée de sang séché par pied suffit visiblement. Donc à quoi le reconnait-on ? Des fleurs plus grandes (jusqu’au double du diamètre par rapport aux mêmes plantes délaissées), des couleurs plus vives, une pousse vigoureuse et une meilleure résistance du feuillage aux insectes et aux maladies. Des rosiers costauds…si (tout de même) on a pris garde de choisir des variétés solides et sans souci. Le choix est grand, rosiers botaniques, variétés récentes et plusieurs familles parmi les rosiers anciens. De quoi pleinement assouvir sa passion des roses comme le répète le journaliste J.P.Collaert (vous savez, l’auteur du Jardinier paresseux…).

mardi 10 juin 2008

Meg

Encore un rosier que Pierre Coffre des Pépinières Prayssacoises m’a fait découvrir. Où que ce soit ce rosier (créé en 1954 par l’obtenteur Gosset) est raffiné : palissé sur le haut mur d’une ancienne grange (avec le rappel de la brique en ton sur ton), ou recourbé sur une clôture de bois, ce qui permet d’apprécier à la hauteur des yeux ses fleurs demi-doubles magnifiques. C’est un grimpant vigoureux et résistant, au port un peu raide (c’est pourquoi il demande à être palissé régulièrement). Les grandes fleurs d’églantine ont un chaud teint de pêche et des étamines orange pétillantes ; en résumé Meg est un rosier lumineux et gai. Ici contrairement à sa réputation il remonte vraiment bien en septembre.

jeudi 5 juin 2008

Fleur de pois ou iris, le raffinement des fleurs noires

«Quelle merveilleuse palette de couleurs dans le seul noir. Il y a le brun-noir terne de la suie, et le brun noir velouté de la tache de la fleur de pois ; (elle) apparait d’abord noire, mais si on la regarde de près au soleil, on découvre sa riche texture colorée, si semblable aux marques brunes des ailes de papillons » (extrait de Gertrude Jekill. Couleurs et jardins. Editions Herscher).

L’iris Study in Black (anciennement commercialisé par Delbard) très tonique avec le rosier Westerland ou délicat faire-valoir devant Phyllis Bide.

lundi 2 juin 2008

Le sublisssime Charles de Mills

Dans un petit jardin privilégier les plantes intéressantes longtemps, saison après saison, parait logique. Ainsi la plupart des rosiers du jardin sont-ils des remontants ou à floraison perpétuelle. A quelques exceptions près : La Belle Sultane, Tuscany Superb, …et le sublissime Charles de Mills.
Tout chez lui est mystère : son origine, sa parenté, son créateur et son introduction en culture….Mais quelle beauté ! Le plus somptueux des cramoisis, virant légèrement au pourpre teinté d’un rouge profond sur une fleur grande, très double, de forme parfaite (des dizaines de pétales très serrés, divisés en quartiers au centre, épanouis en rosette tout autour). Une floraison unique mais très généreuse, intensément parfumée, sur un feuillage robuste, mat et légèrement grisé. Ses nombreuses tiges, fines, peu épineuses, forment un grand buisson rond et compact de 1,20m d’envergure.

Un rosier gallique mystérieux descendant de rosiers sauvages d’Europe et du Caucase, déjà cultivé à la fin du 18è siècle et restant inégalé aujourd’hui. La RHS l’a très justement doté de son Mérite, reconnaissant ses qualités (dont sa résistance aux maladies et aux parasites).
Pour qu’il soit au mieux de sa forme, lui donner un emplacement aéré et lumineux. Le nourrir régulièrement garantit ce rouge profond et intense qui fait de lui un rosier d’exception…

dimanche 1 juin 2008

Un «Sourire d’orchidée» pour une rose

Dans les mêmes tonalités, ce petit rosier grimpant est un des préférés d’André Eve (A.Eve et N.Vialard. Rosiers. Comment les choisir et les cultiver facilement éd. Ulmer. 2002 : un petit livre délicieux). Créé il y a un peu plus de vingt ans par le rosiériste français Paul Croix, ce rosier s’avère vigoureux et très docile à l’usage. Au choix il peut se cultiver en arbuste libre, palissé sur une façade (il atteint alors sans problème le premier étage….) ou en grimpant parmi de grands arbustes, comme ici mêlé à une viorne (viburnum Hillieri Winton en boutons).
Après une abondante première floraison il n’est jamais sans fleurs pendant tout l’été. Ses pétales presque translucides sont ravissants à contre-jour dans le soleil du matin. Comme toujours pour les rosiers il faut lui donner du temps, trois ans, pour s’installer, prendre de la vigueur et lancer avec générosité de longues branches très florifères. Les premières années, je le taillais trop peu. Dorénavant je conserve uniquement les jeunes charpentières lors de la taille de fin d’hiver.

vendredi 30 mai 2008

Dans la famille rosa moschata je désire.….


Après coup, longtemps après la plantation des rosiers (par vagues successives au fil des années), on s’aperçoit qu’on préfère, non par choix délibéré mais en fin de compte, certains types voire certaines «familles» de rosiers : les «hybrides musqués» sont très présents ici. Pourquoi? Des merveilles ont été créées par plusieurs grands rosiéristes du 20ème siècle (Pemberton, Kordes). Elles n’ont pas été supplantées par des variétés nouvelles. Les célèbres Pénélope, Fée des neiges (Iceberg), Cornélia et Félicia, Buff Beauty, Mozart et tant d’autres sont des «hybrides musqués». Ils cumulent en effet bien des qualités. Leurs teintes sont tout en nuances. Ils sont très remontants. Certains même fleurissent perpétuellement et relativement tard dans la saison.. Plusieurs ont un parfum délicat et puissant à la fois (ainsi rosa moschata autumnalis). Rustiques, ils résistent au froid et à la sécheresse estivale. Et puis j’aime le mystère qui entoure l’origine de rosa moschata…dont sont issus tous ces hybrides. Surtout la plupart ont un port souple et fleurissent en bouquets, ce qui convient bien à un jardin qu’on désire élégant mais très décontracté.

Narrow Water, un rosier à petites fleurs groupées odorantes rose lilas, hybride de moschata, si généreux du printemps à la fin de l’automne, sans cesse en fleurs, se plaisant à la mi-ombre comme en plein soleil, en arbuste (associé ici à un rosier Comte de Chambord) ou en petit grimpant (2,50m) dans les branches d’un arbuste (par exemple dans un lilas pour jouer sur la couleur et relayer sa floraison ).