Parmi les plantes trouvées ici en arrivant, ce rosier aux fleurs doubles jaune cuivré, puissamment parfumé. Il a un certain âge que je ne saurais préciser : planté avant ou après 2002 ? Je l'ai transplanté sans dommage dans une bordure d'asters et autres vivaces qui cerne le potager de poche créé dans la partie la plus "campagne" du jardin (3 vieux pommiers et une vue sur le champ cultivé voisin au-delà de l'ancien talus). Ce rosier est un grand arbuste vigoureux d'1,60m de haut, bien remontant. (Pour l'anecdote les premiers boutons au printemps dernier ont été croqués par un chevreuil). Un rosier anglais? la très belle création de David Austin en 1983, le rosier Graham Thomas?
La notoriété internationale du rosier outrepasse maintenant celle de Graham Stuart Thomas lui-même (il faut se référer à un article du Guardian paru en 2003 peu de temps après sa mort pour en savoir plus). Profitons de l'opportunité pour rendre hommage à cette personnalité anglaise qui a traversé tout le 20ème siècle à oeuvrer pour les plantes et les jardins : premier collecteur de roses anciennes dès les années 1930, influencé sur l'art des jardins par ses échanges avec Gertrude Jekill, conseiller du National Trust depuis l'acquisition d'un premier jardin par cette institution en 1948, auteur de nombreux ouvrages sur les roses, les arbres, les jardins ...leurs couleurs en hiver... Ses livres sont encore disponibles surtout en anglais.
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mardi 29 août 2017
mercredi 9 août 2017
Le rosier "Tapis,Tapis Rouge"
Depuis longtemps remarqué (article du 13 septembre 2007), je viens de le revoir dans une toute autre situation : en couvre-sol, nettement plus large que haut (50 à 0,60cm), sous un arbrisseau léger qui l'ombrageait peu, en bordure d'une cour de graviers. D'un rouge lumineux sans être tape à l'oeil, encore éclairé par l'abondance de ses étamines dorées, un petit feuillage brillant très sain.
L'abondance de ses boutons augurait d'une très longue floraison; en réalité elle sera continuelle...Robuste ce rosier se plait sous des climats très différents et accepte des sols divers. Ses créateurs néerlandais ont croisé (entre autres) le rosier "Tapis Persan", vigoureux, et le petit rosier arbuste sarmenteux Dortmund très remontant (du fameux obtenteur allemand Kordes). Ceci explique sans doute cela. Attention à ne pas le planter trop près d'un passage: il est grès épineux.
L'abondance de ses boutons augurait d'une très longue floraison; en réalité elle sera continuelle...Robuste ce rosier se plait sous des climats très différents et accepte des sols divers. Ses créateurs néerlandais ont croisé (entre autres) le rosier "Tapis Persan", vigoureux, et le petit rosier arbuste sarmenteux Dortmund très remontant (du fameux obtenteur allemand Kordes). Ceci explique sans doute cela. Attention à ne pas le planter trop près d'un passage: il est grès épineux.
dimanche 14 juin 2009
Et pour quelques roses de plus


Temps de jardin partageait avec vous en 2008, à cette même saison, le bonheur des roses… Voici celles fleuries depuis la mi mai parmi les plus belles du jardin. Des valeurs sûres recommandées, récompensées, qui n’ont qu’une exigence: être nourries (raisonnablement) d’un engrais organique une à deux fois par an (en hiver et pour les remontantes en juin) sang séché et corne broyé, fumier décomposé. Pas de traitement chimique ni de «shoot» toutes les semaines comme il arrive dans les roseraies spécialisées. Tant pis pour la vague printanière des pucerons…les prédateurs arrivent plus vite ! Un mélange de plantes aromatiques à leur pied est de rigueur (pour les plus sensibles. City of York, Albéric Barbier, Narrow Water …et d’autres n’en ont pas besoin). Les rosiers sont plantés «à l’air» (et non en situation confinée) pour la résistance aux maladies. Un dernier mot: chinez le petit ouvrage de Patricia Beucher «Les roses anciennes d’hier et d’aujourd’hui». Editions Nathan. 1993. Aucun livre sur les roses publié depuis, aussi intéressant soit-il, n’a su le remplacer.

vendredi 22 mai 2009
First ladies


jeudi 4 décembre 2008
Champion : le rosier ancien Comte de Chambord

jeudi 13 novembre 2008
Au vent mauvais

Presque seul à résister l’érable japonais (acer palmatum type), pourtant situé dans un passage à courants d’air, est intact. Je lui rends grâce. Son cousin l’érable palmatum Senkaki (au feuillage d’automne doré de toute beauté) lui s’est totalement dépouillé ; heureusement le corail de ses jeunes branches, très visible en hiver, me consolera vite.

Certes il subsiste encore parmi les verts persistants des teintes subtiles or, caramel, terre de sienne et d’ombre (pour ne pas dire pain brûlé) sur des arbustes et des vivaces.
Mais ce n’est plus «çà».


vendredi 24 octobre 2008
Fleurs et fruits : le rosier Ballerina

mardi 9 septembre 2008
Gina Lollobrigida la mystérieuse

lundi 1 septembre 2008
vendredi 25 juillet 2008
Albéric Barbier

dimanche 20 juillet 2008
Le grand rosier Westerland

Créé il y a 40 ans par l’éminente famille de rosiéristes allemands Kordes (à qui l’on doit aussi « Fée des neiges » et « Lucia ») le rosier Westerland, pour les amateurs des tons chauds de l’été, reste incontournable. (Westerland est connu aussi sous le nom «Korwest»). Son coloris, un puissant orangé plus clair au revers, avec des boutons rouge cuivré, est rare. Comme tout bon rosier Floribunda il produit de mi mai à l’automne, par vagues, des bouquets de grandes fleurs. Les siennes ont un léger parfum fruité. Erigé et très vigoureux, le rosier lance de nouvelles tiges sans arrêt pendant l’été bien au-delà de 1,50m (hauteur souvent indiquée….). C’est un rosier à palisser soigneusement pour éviter que ces nouvelles tiges, pas assez résistantes, s’effondrent et se cassent sous le poids des fleurs (ou d’une averse d’orage). Un rosier de croissance rapide, pas difficile, qui se plait partout. On s'en doutait, il a le Mérite de la RHS!
jeudi 10 juillet 2008
jeudi 3 juillet 2008
Tiercé gagnant de rosiers blancs


Une amie au grand cœur avait acheté au profit de l’Unicef en 2000 ce rosier que j’ai découvert l’été suivant dans son jardin. A mes yeux brillants et partant peu de temps après outre atlantique elle me l’a donné. Depuis je ne le cesse de l’admirer chaque année, du printemps à l’hiver... Son petit feuillage verni et dense jusqu’au sol est quasi persistant. Donné pour 40 à 60 cms de hauteur et de largeur il a ici pris du volume et atteint facilement 1m en tous sens. Des bouquets de fleurs blanches abondantes, demi-doubles et parfumées se relaient sur toute la plante et sans interruption de mai aux gelées. Je ne lui ai jamais vu un parasite ou une maladie. Il accepte sans broncher le plein soleil et la sécheresse de l’été (comme parait-il la mi-ombre).Cette variété relativement récente et protégée a rapidement été récompensée, et c’est justice, par 3 médailles d’or et la distinction ADR («Allgemeine Deutsche


vendredi 20 juin 2008
Sauvage, sauvage….

vendredi 13 juin 2008
Des rosiers bien nourris, bien élevés

C’est maintenant que l’on reconnait si les rosiers sont bien nourris ou non (sans pour autant les «shooter» constamment aux engrais chimiques agricoles ou dits «spécialisés rosiers»). Ici la distribution une fois par an à l’automne de fumier de cheval en granulés et d’une poignée de sang séché par pied suffit visiblement. Donc à quoi le reconnait-on ? Des fleurs plus grandes (jusqu’au double du diamètre par rapport aux mêmes plantes délaissées), des couleurs plus vives, une pousse vigoureuse et une meilleure résistance du feuillage aux insectes et aux maladies. Des rosiers costauds…si (tout de même) on a pris garde de choisir des variétés solides et sans souci. Le choix est grand, rosiers botaniques, variétés récentes et plusieurs familles parmi les rosiers anciens. De quoi pleinement assouvir sa passion des roses comme le répète le journaliste J.P.Collaert (vous savez, l’auteur du Jardinier paresseux…).
mardi 10 juin 2008
Meg

jeudi 5 juin 2008
Fleur de pois ou iris, le raffinement des fleurs noires

L’iris Study in Black (anciennement commercialisé par Delbard) très tonique avec le rosier Westerland ou délicat faire-valoir devant Phyllis Bide.
lundi 2 juin 2008
Le sublisssime Charles de Mills
Dans un petit jardin privilégier les plantes intéressantes longtemps, saison après saison, parait logique. Ainsi la plupart des rosiers du jardin sont-ils des remontants ou à floraison perpétuelle. A quelques exceptions près : La Belle Sultane, Tuscany Superb, …et le sublissime Charles de Mills.
Tout chez lui est mystère : son origine, sa parenté, son créateur et son introduction en culture….Mais quelle beauté ! Le plus somptueux des cramoisis, virant légèrement au pourpre teinté d’un rouge profond sur une fleur grande, très double, de forme parfaite (des dizaines de pétales très serrés, divisés en quartiers au centre, épanouis en rosette tout autour). Une floraison unique mais très généreuse, intensément parfumée, sur un feuillage robuste, mat et légèrement grisé. Ses nombreuses tiges, fines, peu épineuses, forment un grand buisson rond et compact de 1,20m d’envergure.
Un rosier gallique mystérieux descendant de rosiers sauvages d’Europe et du Caucase, déjà cultivé à la fin du 18è siècle et restant inégalé aujourd’hui. La RHS l’a très justement doté de son Mérite, reconnaissant ses qualités (dont sa résistance aux maladies et aux parasites).
Pour qu’il soit au mieux de sa forme, lui donner un emplacement aéré et lumineux. Le nourrir régulièrement garantit ce rouge profond et intense qui fait de lui un rosier d’exception…

Tout chez lui est mystère : son origine, sa parenté, son créateur et son introduction en culture….Mais quelle beauté ! Le plus somptueux des cramoisis, virant légèrement au pourpre teinté d’un rouge profond sur une fleur grande, très double, de forme parfaite (des dizaines de pétales très serrés, divisés en quartiers au centre, épanouis en rosette tout autour). Une floraison unique mais très généreuse, intensément parfumée, sur un feuillage robuste, mat et légèrement grisé. Ses nombreuses tiges, fines, peu épineuses, forment un grand buisson rond et compact de 1,20m d’envergure.
Un rosier gallique mystérieux descendant de rosiers sauvages d’Europe et du Caucase, déjà cultivé à la fin du 18è siècle et restant inégalé aujourd’hui. La RHS l’a très justement doté de son Mérite, reconnaissant ses qualités (dont sa résistance aux maladies et aux parasites).
Pour qu’il soit au mieux de sa forme, lui donner un emplacement aéré et lumineux. Le nourrir régulièrement garantit ce rouge profond et intense qui fait de lui un rosier d’exception…
dimanche 1 juin 2008
Un «Sourire d’orchidée» pour une rose



vendredi 30 mai 2008
Dans la famille rosa moschata je désire.….

Après coup, longtemps après la plantation des rosiers (par vagues successives au fil des années), on s’aperçoit qu’on préfère, non par choix délibéré mais en fin de compte, certains types voire certaines «familles» de rosiers : les «hybrides musqués» sont très présents ici. Pourquoi? Des merveilles ont été créées par plusieurs grands rosiéristes du 20ème siècle (Pemberton, Kordes). Elles n’ont pas été supplantées par des variétés nouvelles. Les célèbres Pénélope, Fée des neiges (Iceberg), Cornélia et Félicia, Buff Beauty, Mozart et tant d’autres sont des «hybrides musqués». Ils cumulent en effet bien des qualités. Leurs teintes sont tout en nuances. Ils sont très remontants. Certains même fleurissent perpétuellement et relativement tard dans la saison.. Plusieurs ont un parfum délicat et puissant à la fois (ainsi rosa moschata autumnalis). Rustiques, ils résistent au froid et à la sécheresse estivale. Et puis j’aime le mystère qui entoure l’origine de rosa moschata…dont sont issus tous ces hybrides. Surtout la plupart ont un port souple et fleurissent en bouquets, ce qui convient bien à un jardin qu’on désire élégant mais très décontracté.


Narrow Water, un rosier à petites fleurs groupées odorantes rose lilas, hybride de moschata, si généreux du printemps à la fin de l’automne, sans cesse en fleurs, se plaisant à la mi-ombre comme en plein soleil, en arbuste (associé ici à un rosier Comte de Chambord) ou en petit grimpant (2,50m) dans les branches d’un arbuste (par exemple dans un lilas pour jouer sur la couleur et relayer sa floraison ).
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