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mardi 6 mai 2008

La clematis montana

Groupe 1, groupe 2, groupe 3, …selon l’espèce le mode de taille des clématites varie : entre tout rabattre à 30cms en fin d’hiver…et laisser faire. Ce qui est le cas d’ordinaire pour celle-ci, la clématite montana Elisabeth. Sauf que j’avais eu la mauvaise idée de vouloir la faire grimper dans un grand laurier noble de 6m de haut, régulièrement taillé en fuseau. Dans ces conditions la clématite s’est avérée impossible à «gérer», trop vigoureuse, emmêlée…Traitement de choc ! Je l’ai coupé à ras. Vigoureuse elle est repartie en changeant de cap, taquinant le corylopsis pauciflora non loin de là. Alors je la traite autrement depuis plusieurs années: je rabats les tiges juste après la floraison. Elle a le temps de repartir pendant la belle saison, ne nuit pas à l’arbuste et forme une guirlande sage, accordant le cœur de ses fleurs aux feuilles vert tendre du corylopsis.

lundi 25 février 2008

Entre cousins

Leurs feuillages étant tombés, il est facile de comparer la manière de grimper de ces deux cousins, l’Hydrangea petiolaris et le Schizophragma hydrangeoides. Ces deux-là poussent souvent ensemble dans les forêts de Corée et du Japon, grimpant gaillardement à plus de 10 mètres. Selon mon expérience, certes les deux poussent à mi-ombre mais ils recherchent la lumière et fleurissent mieux au soleil. «Pieds à l’ombre fraîche et têtes au soleil» (comme les clématites) semble vraiment leur plaire. Lequel préférer ? Le Schizophragma h. s’accroche facilement de lui-même, (il faut aider l’l’Hydrangea p.); sa floraison en bractées est gracieuse et de plus longue durée. Mais l’écorce de l’Hydrangea petiolaris, en copeaux de couleur cannelle et son feuillage, tout jaune pendant quelque temps à l’automne, sont à mettre à son crédit. Ne souhaitant pas choisir, j’ai planté les deux sur un pignon à 4 mètres de distance. Ils se sont maintenant rejoints, comme quoi….

mercredi 10 octobre 2007

L’automne est précoce

L’automne est en avance cette année. Sans doute fatigués par une pousse incessante, des arbustes rentrent en dormance plus tôt que d’habitude. On en a vu certains se dessécher dès la mi août, leurs feuilles se flétrir. D’autres, arbres et arbustes, ont commencé à se colorer au début de septembre et maintenant, à peine est-on en octobre, le festival des couleurs d’automne a réellement commencé. Cette précocité provoque des associations inédites et des harmonies magnifiques comme la remontée de cette clématite Gipsy Queen sur les tons de feu du fothergilla major.


jeudi 4 octobre 2007

Huldine, une clématite tardive

Les fleurs blanc nacré sont petites mais d’une grâce infinie. Et comme cette clématite est vigoureuse, ses fleurs semblent danser de branche en branche attirées par le grand soleil. Elle est recommandée pour les arceaux et pergolas. Fidèle à ma « technique », je l’ai planté au pied d’un arbuste (un rosier ancien) duquel maintenant elle s’élance chaque année à l’assaut de l’amélanchier voisin. Comme les autres clématites à floraison estivale et automnale, je la rabattrai près du sol en fin d’hiver.

dimanche 9 septembre 2007

Une vraie vedette : la clématite « Star of India »

Observée cet été dans un jardin ami la clématite «Star of India», magnifiquement fleurie sur une palissade en arrière d’un groupe d’arbustes. Cette clématite plantée comme il faut (son pied juste ombragé par un arbuste) et précautionneusement palissée au soleil est en fleurs dès la première saison. C’est selon les spécialistes exactement ce qui lui convient car elle fleurit entre 1,50m et 3m de hauteur. Vigoureuse et très florifère elle est dite « tardive à grandes fleurs » : elle fleurit en été et automne sur le bois de l’année. Par conséquent elle devra être totalement rabattue en fin d’hiver ( 15 à 30 cms du sol au-dessus de beaux bourgeons) . La vigueur et la résistance de cette clématite très florifère lui ont valu la haute distinction du Mérite par la RHS (Royal Horticultural Society).

lundi 11 juin 2007

Connivences

Dans la lumière rasante du soir la clématite Etoile Violette taquine en ton sur ton les baies de l’amélanchier. La clématite s’est hissée pour la première fois à près de trois mètres de haut, en se faufilant d’abord dans une viorne (Carcephalum) puis, recherchant la lumière, en atteignant l’amélanchier. Accord éphémère, car je ne tarderai pas à cueillir les fruits.
Les merles en raffolent eux aussi, alors je partage ! Ces oiseaux me débarrassent… des escargots.

mardi 15 mai 2007

Clématites

Les clématites demandent le temps « de s’installer » selon l’expression courante. Ici trois variétés différentes plantées il y a trois ans commencent juste à s’élancer dans les arbustes voisins. Celle-ci fleurit pour la deuxième saison : Gipsy Queen, un hybride vigoureux qui aime le soleil. Il faudra penser à la rabattre complètement après la floraison.
A côté d’elle la gracile Linaria purpurea blanche, une vivace peu fréquente qui peut se resemer avec bonheur loin du pied mère.