jeudi 25 septembre 2008

A juste raison...la vogue des graminées

Ils ont bien raison, les Quibel du Jardin Plume, de vanter dans leur catalogue la grâce de la graminée deschampsia caespitosa et de ses inflorescences à contre jour. Dans la lumière blonde d’un début de soirée d’été, elle est simplement exquise. De près ou de loin on la remarque pour sa grande légèreté. De quoi convaincre maintenant des non jardiniers dubitatifs et faisant la moue au printemps devant des «touffes d’herbe» (pourtant bien jolis ces coussins ronds calés entre les asters… !). Après division (à faire régulièrement), il faut quand même patienter le deuxième ou troisième été pour la voir fleurir ainsi. Dorénavant pour ne pas "louper"une saison, j'en diviserai seulement un tiers ou la moitié chaque début de printemps.

samedi 20 septembre 2008

Une vogue chasse l’autre

Le «jardin médiéval» fut très en vogue il y une dizaine d’années. (Aujourd’hui c’est le jardin au naturel, mis à toutes les sauces). L’enthousiasme avait rapidement gagné les «amoureux des vieilles pierres», comme on dit. Plessis représentés sur les miniatures, végétaux listés dans une ordonnance de Charlemagne miraculeusement conservée (le Capitulaire de Villis) ou figurant sur l’inventaire de l’abbaye de St-Gall, (sempiternellement cité), ont été fébrilement mis en oeuvre. Mais ces fameux plessis ne durent solidement qu’environ trois ans (à remplacer donc très régulièrement) et nombre de ces plantes, familières ou non, ont rejoint depuis les potagers, dans l'air du temps... «Le jardin médiéval» n’a plus vraiment la cote, certains disparaissent, d’autres s’épurent. Comme celui-ci au chevet de la cathédrale de Cahors, visible seulement…à travers les grilles !

mercredi 17 septembre 2008

Une idée de Gertrude. La récup.

Une idée comme çà, mine de rien. Un détail qui sera vu (mais pas tout de suite), au bord du raidillon. Une touche de poésie et de générosité, comme partout chez Gertrude et Jean Pierre, heureux jardiniers (haut) perchés sur une colline quercynoise.

dimanche 14 septembre 2008

Un jardin « menthe à l’eau »

Pour se consoler de cet été 2008 frais et pluvieux dans une bonne partie de la France, pensons à ces jardins du midi rapidement desséchés et ravinés en plein été. Pas sûr…. Dans le Tarn et Garonne, sur un talus plein sud et une terre ingrate, Gertrude avec les conseils savants du pépiniériste Olivier Philippi a créé un grand massif qu’elle veut résistant et fleuri à toutes les saisons. Le jeu des volumes, les associations de couleurs, les transitions avec le paysage sont minutieusement réfléchis. Son jardin est généreux et rafraîchissant, la maison et la chambre d’hôte accueillantes…et très chaleureuses (cliquez).

samedi 13 septembre 2008

L’automne avant l’heure

Quel été ! Déjà à la mi août les feuillages ont commencé à prendre leurs couleurs d’automne, fusain ailé, viornes et cornouiller…Le manque de soleil, les jours sombres et courts de cet «été» raté en sont sans doute la cause (dixit Didier Château des Pépinières de la Grée questionné ce week-end). Positivons : vous connaissez l’adage : «à quelque chose près malheur est bon….» 2008 aura été une année de répit pour les végétaux qui ont tant souffert de la canicule et des sécheresses répétées ces dernières années. Une chance aussi pour la reprise des arbres et arbustes nouvellement plantés cet hiver. Il a tant plu… Certaines plantes n’auront pas cessé de fleurir, comme le rosier City of York en principe non remontant. Et l’hydrangéa Préciosa a gardé la magnifique teinte rubis de ses fleurs séchées (sans tourner au brun triste). Et si l’automne 2008 était un été indien ?

mardi 9 septembre 2008

Gina Lollobrigida la mystérieuse

Si vous aimez le jaune, si vous aimez les roses anciennes mais que décidemment Lucia est un peu trop «citron», je doute que vous soyez déçus par Gina Lollobrigida. Certes il s’agit d’un rosier moderne à grosses fleurs (une création Meilland de 1988) mais la fleur épanouie est si double et opulente qu’elle leur ressemble et mérite plus d’attention. Une amie jardinière en Provence (très douée pour la couleur) me l’avait recommandé pour son jaune vif et chaud sans être «tape à l’œil». Cette rose est à la fois pulpeuse et discrète comme l’artiste dont elle a reçu le nom. Le rosier s’élève bien plus que le 0,90cm souvent mentionné dans les catalogues. Robuste, il vit longtemps et bien nourri reste généreux pendant des années. Comme il est très remontant je l’ai placé en avant d’une viorne Xanthocarpum (à baies jaunes) «parmi la floraison mousseuse des verges d’or» (un conseil de M.T Haudebourg dans son livre : Roses et Jardins. éd.Hachette. 1995 réédité. Un livre toujours très pratique).

samedi 6 septembre 2008

Verveine de Buenos Aires

Verveine de Buenos Aires et armoise commune: des couleurs froides pour tempérer.