mercredi 25 avril 2007

La grâce d'une rose

Ce matin, entre deux gouttes...

Au creux d'un escalier

Un délicat jeu de feuillages remarqué lors d'une récente promenade, au creux d'un escalier ombragé et frais : astrante major en touffe déjà bien présente, viola en fleurs discrètes, saxifrage marbré (stolonifera?) et aspérule odorata qui pointe juste ses rosettes.

lundi 16 avril 2007

Le noir, quel noir?

Au-delà des effets de mode, les fleurs noires comme les zébrures et marbrures de certains feuillages soulignent particulièrement les verts tendres et acides du printemps. Le noir, quel noir ? La transparence des pétales à contre jour tire au grenat, au rubis, au pourpre. Qu’il s’agisse de l’ancolie, de la bien connue tulipe « queen of the night », du géranium phaeum (particulièrement le géranium phaeum Samobor qui fait coup double : une feuille marbrée et la fleur) sont aussi des plantes fidèles. La tulipe laissée en terre perdure quelques années. Les vivaces se resèment dans dominer en respectant leurs congénères. Elles offrent toujours de bonnes surprises.. Ces fleurs sont délicates, petites pour le géranium, en un mot touchantes. Plus tôt dans la saison l’héllébore aura donné le ton. Mais comme la période de floraison pour celle-ci, lorsqu’elle est bien établie (après trois à quatre saisons) est particulièrement longue, l’héllébore avec ses dernières fleurs et ses jeunes feuilles se mêle aux plantes du premier printemps. Alors toute la gamme des plantes dites noires fait contrepoint aux verts stridents juste naissants. Les photos: Iris noir, Hellebore, Geranium phaeum

jeudi 12 avril 2007

La boîte à outils

La gouge à asperges est un outil simple et très pratique pour extirper les indésirables à racine pivotante. C’est un des premiers outils achetés il y a vingt ans, quand j’ai commencé à jardiner, sur une recommandation de ces magazines lus à l’époque chaque mois très consciencieusement. Je ne l’ai jamais regretté et j’utilise toujours régulièrement cet outil même s’il n’a jamais servi à récolter la moindre asperge (d’ailleurs jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas encore de potager). La tige très longue et épaisse en métal avec son extrémité en cuiller (à condition de la choisir de qualité et non une importation bas de gamme) permet, lorsque la terre est meuble de débusquer oseille, carotte sauvage ou pissenlit.
A l’inverse une simple griffe à fleurs, achetée par contre très récemment, s’avère très pratique vis-à-vis des plantes à racines chevelues ou « en étoile » comme la renoncule rampante..

vendredi 6 avril 2007

Bonus malus

Il est un petit arbre absolument délicieux, au propre et au figuré, douze mois sur douze : le pommier Evereste (autrement dit malus en latin). Classé dans une catégorie un peu bêtement nommée « décorative », il est bien plus que cela. Enchanteur toute l’année sans interruption il l’est non seulement pour les humains mais aussi pour les abeilles et les oiseaux : le premier des pommiers à fleurir en même temps que les prunus et bien avant les reinette, avec une floraison si abondante qu’elle attire précocement les insectes. Il pollinise d’ailleurs les pommiers à fruits (ici trois variétés « classiques : Reine des Reinettes, Boskoop et Winter Banana, une variété relativement ancienne bien que son nom ne l’indique pas) et il est recommandé pour cela.

dimanche 1 avril 2007

Il est "le temps du jardin"

Pourquoi un blog "Jardin"? D’abord parce que j’ai eu le coup de cœur pour celui de mon amie Geneviève créé lors de sa vie d’expat à San Francisco (clic). Rien à voir évidemment mais…vous reconnaîtrez le style de mise en page…qui donne envie d’écrire. Ses rubriques sont toujours intéressantes, variées et pleines de surprises. Elles donnent si bien envie de connaître cette ville et ses habitants, loin des clichés et des a priori…
Alors pourquoi pas un blog pour satisfaire l’envie de partager, faire savoir ce que l’on apprend et réapprend chaque fois au jardin, exprimer sa curiosité, ses expériences et découvertes, échanger observations et savoir faire (avec modestie), noter ses erreurs ou remarquer de heureux hasards. Une chronique en quelque sorte : des réflexions au détour d’une allée, des conseils qui seront peut- être utiles à quelqu’un.