lundi 30 mars 2009

Osez, osez, j’ose….

L’abricotier ! Et pourtant… Ce fruitier synonyme de gourmandise a tellement de qualités. Il supporte très bien le froid (autrefois on le cultivait en Lorraine, en Alsace, dans le Massif Central). Comme il est autofertile un seul arbre donne abondamment des fruits. En principe. A condition de ne pas être victime d’un gel printanier, justement lorsque ses fruits sont en train de se former. J’ai pris le risque de choisir un demi-tige (d’une variété ancienne régionale «Précoce de Saumur») planté ici plein sud à l’angle de deux murs. Mieux aurait valu pour la régularité de la cueillette une variété plus récente et une forme en gobelet (ou un éventail palissé) moins sensibles au froid. Tant pis. C’est un tel délice de croquer l’abricot mûri sur l’arbre, parfumé et juteux, dodu et tout doré. Même s’il n’y en avait qu’un, je crois que je retenterais l’expérience ! Est-ce le froid de cet hiver ? L’abricotier n’a jamais été si fleuri. J’ai bon espoir d’une récolte abondante l’été prochain à moins que… la gelée blanche de ce matin…

2 commentaires:

berthille a dit…

Je n'ai mangé qu'un seul abricot lorrain. Pas très goûteux d'ailleurs car il avait manqué visiblement de soleil.
Cultivé dans un jardin clos, son propriétaire a fini par se débarrasser de l'arbre devant le manque régulier de fruits.

Autrefois, on cultivait peut-être des variétés plus adpatées à la région, les consommateurs se contentaient peut-être aussi de fruits moins savoureux.

Dominique a dit…

Ou les appréciaient-ils différemment, séchés, dans la cuisine?? J'ai la chance que ceux-ci profitent du climat doux de l'Atlantique et du soleil chaud l'été en Val de Loire. Ces abricots sont sucrés, juteux et parfumés, plus gros que les Bergeron mais certes...peu nombreux. J'ai fait une seule fois jusqu'à présent quelques pots de confiture.