samedi 7 mars 2009

H comme hellébore orientale

Les hellébores orientales commencent à fleurir depuis deux semaines. Les tiges sont particulièrement hautes et les fleurs grandes cette année…Est-ce le froid mordant qui leur a réussi ? Ou tout simplement en prenant de l’âge les touffes deviennent-elles plus vigoureuses ? Sûrement. A propos d’hellébores faut-il ou non couper les anciennes feuilles avant la floraison ? Cette année j’ai suivi les conseils (toujours pertinents) du journaliste Didier Willery : couper à ras du sol seulement les feuilles abîmées par la maladie des taches noires. Cette maladie plus fréquente en humidité ambiante (selon l’abondance des pluies d’automne) n’est pas très dangereuse pour la plante mais nuit vraiment à son aspect. Par contre les feuilles saines protègent la souche et les boutons de fleurs contre le gel…et la pluie ! Comme quoi décidemment en jardinage il n’y a jamais de traitement radical. Toujours intervenir après réflexion, fermement mais en douceur.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Habituellement, je coupe toutes les feuilles noires, abîmées et avachies sur le sol ; c'est à dire la plus grosse partie.
Cette année, pas le choix :toutes les feuilles étaient noires et brûlées par le gel, c'était trop moche.

J'ai tout coupé mardi ; vendredi, 15 cm de neige :-(( Pauvres petits bourgeons floraux !

Anne-Marie S a dit…

J'ai coupé aussi, mais seulement sur deux touffes (alors que j'en ai 6 différentes) toutes les feuilles puisque comme chez Berthille, aucune n'était restée indemne... Eh bien une chose est sure, les deux touffes taillées sont en fleurs, les autres seulement en boutons...

Anonyme a dit…

Je découvre votre blog, très interessant, grâce à Anne Marie. J'ai une variété d'héllébore très semblable à la votre. Le pied a donné une bonne dizaine de fleurs cette année ce qui m'a étonnée car c'est vraiment une plante que j'oublie et à laquelle je ne prodigue aucun soin, pas même le nettoyage des feuilles fanées. Bon week-end

Dominique a dit…

Discrètes et modestes la plupart du temps, somptueuses l'hiver, j'aime cette idée d'être "à contre-temps". Un signe d'indépendance et de résistance... J'en ai quand même perdu une nouvellement (et insuffisamment) planté en sol trop sec.Mais c'est l'exception.

Mes trois premières hellébores orientales de chez Martine Lemonnier sont ici depuis douze ans et comme dit Ane-Marie prospèrent toujours; les touffes s'étalent d'année en année. J'en ai divisé une (Pagode): il faut compter un an ou deux ensuite pour qu'elles reprennent de l'allure et des forces.