dimanche 1 juin 2008

Un «Sourire d’orchidée» pour une rose

Dans les mêmes tonalités, ce petit rosier grimpant est un des préférés d’André Eve (A.Eve et N.Vialard. Rosiers. Comment les choisir et les cultiver facilement éd. Ulmer. 2002 : un petit livre délicieux). Créé il y a un peu plus de vingt ans par le rosiériste français Paul Croix, ce rosier s’avère vigoureux et très docile à l’usage. Au choix il peut se cultiver en arbuste libre, palissé sur une façade (il atteint alors sans problème le premier étage….) ou en grimpant parmi de grands arbustes, comme ici mêlé à une viorne (viburnum Hillieri Winton en boutons).
Après une abondante première floraison il n’est jamais sans fleurs pendant tout l’été. Ses pétales presque translucides sont ravissants à contre-jour dans le soleil du matin. Comme toujours pour les rosiers il faut lui donner du temps, trois ans, pour s’installer, prendre de la vigueur et lancer avec générosité de longues branches très florifères. Les premières années, je le taillais trop peu. Dorénavant je conserve uniquement les jeunes charpentières lors de la taille de fin d’hiver.

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