vendredi 20 juin 2008

Sauvage, sauvage….

Difficile parfois de supprimer des plantes qui étaient là avant vous, appréciées de l’ancien jardinier depuis longtemps parti; ces plantes, abandonnées à elles-mêmes, ont quand même continué leur vie…. J’ai comme cela récupéré et mis en grosse potée (en attendant…) le porte-greffe d’un rosier moderne à grosses fleurs dont j’ignore tout. Ce pot m’encombrait finalement. Je l’ai posé le long de la clôture au fond du jardin et l’ai oublié. Inouï : les racines du rosier ont trouvé leur chemin au fond du pot et le rosier s’en est affranchi, s’ancrant dans le sol avec une vigueur telle qu’aujourd’hui ses jolies branches souples atteignent 2,50m. Il fleurit avec grâce. Dorénavant il bénéficie comme tous les autres rosiers d’un engrais organique à l’automne (à la surface du pot !) . Je lui suis reconnaissante car son énergie vitale est en soi une bonne leçon. (Un petit guide pratique traduit de l’allemand décrit les rosiers botaniques ou « Roses sauvages » : Monika Becker. Ed.Images. 1992)

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