
Le schizostylis. Encore une plante au nom quasi imprononçable. Quant à garder en mémoire son orthographe… Mieux vaut l’étiqueter en place. Rouge (
schizostylis coccinea Major), rose, blanc rosé ou blanc pur selon les variétés, ce rhizome bulbeux se multiplie rapidement (comme les crocosmias, en un peu moins rapide et encore) à condition de bien pailler autour pour garder le sol frais. Il se plait au milieu d’autres vivaces jolies à cette saison (graminées, echinaceas…) qui le maintiennent en pleine lumière. Car il n’apprécie pas d’être cantonné au-devant d’arbustes : il se couche alors quasi à l’horizontale et prend un air dégingandé voire pitoyable. C’est trop dommage, il a tant de grâce (On le recommande aussi pour les bouquets). Son allure gracile traduit mal sa robustesse. Et sa générosité : il faut le diviser souvent au printemps tellement il est prolifique. Un sans souci donc. Pourquoi est-il si peu répandu ?
3 commentaires:
Prolifique, dis-tu ?
J'ai un coccinea que je cultive en pot du fait de sa rusticité un juste en Lorraine. En deux ans, il n'a pas grossi. préfèrerait-il la pleine terre pour s'exprimer ?
C'est possible. Et si tu le paillais très généreusement en hiver? Pour fleurir je crois qu'il préfère une terre pas trop riche. A vérifier.
Ici, ils poussent comme un charme. Mais j'ignorais totalement qu'il en existait des variétés blanches! Là, je me mets en chasse!
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