lundi 2 avril 2018

Très bonnes nouvelles des Erythroniums Pagode

 Encore une Promesse tenue. Les 5 bulbes d'Erythronium Pagode plantés en novembre dernier çà et là en pied du talus, entourés par précaution de perce-neige sont bien sortis.  Cette protection en l'occurrence était-elle nécessaire ? 
Car il y a une bonne surprise, totalement inattendue. Accusés à tort (pour une fois) les campagnols...puisque le premier bulbe dormant planté "en test" il y a deux ans et que je n'avais pas vu ressortir  a réapparu ! Et il va fleurir ! Est-ce la proximité de ses congénères qui l'a motivé? (pas d'anthropomorphisme s'il te plait). Les perce-neige plus précoces seront de toute manière utiles pour repérer l'emplacement des Erythroniums et surveiller leur sortie.

  Encore timides les premières pagodes ont le courage de braver les conditions météo. Observées de très près (vite vite entre deux trombes d'eau...),  les fleurs décidément "craquantes" ont ce jaune primevère si délicat à l'extérieur, plus doré et brun au coeur. Des lys en miniature (de la famille des Liliacées...), sur une tige suffisamment haute pour les rendre visibles même d'assez loin. 

A cette saison, parmi les verts du jardin d'ombre, la floraison des Erythroniums est en vedette, avec celles plus discrètes du corydalis cheilanthifolia (un peu plus dorée) et du géranium phaeum
 
 Le géranium phaeum Samobor de semis, au feuillage quasi persistant  plus ou moins marqué de noir

Ces Erythroniums m'ont réservé une autre surprise.  Ils développent leurs larges feuilles elles aussi variables, plus ou moins marbrées  ou bien d'un vert vif uni. 

 Je cherche toujours à expliquer le réveil soudain du premier bulbe d'Erythronium. Est-ce le paillage des feuilles de chênes, l'arrosage régulier à proximité depuis la transplantation en début d'automne d'un cimicifuga simplex Brunette (que je désespère de voir fleurir un jour)? Ou l'abondance et la fréquence des pluies cette année depuis plusieurs mois ? L'essentiel pourtant est qu'il "soit toujours là". 

3 commentaires:

maryse h a dit…

Mes Erythroniums sortent aussi et ne vont pas tarder à fleurir .Certains sont au milieu de perce neige mais d'autres pas du tout et fleurissent quand même .C'est leur seconde année au jardin comme je te le disais sur un autre post.Quand aux cimicifuga 'Brunette" , les miens ont fleuri les deux premières années puis plus rien depuis trois ans.L'année passée je les ai changé de place, avec plus de luminosité .Ils n'ont pas aimé du tout et ont disparu .Un cadeau m'a permis d'en installé d'autres dans un autre massif , plus de lumière .A suivre donc cette année pour la floraison...ou pas.Bonne soirée .

Dominique a dit…

Maryse, tu me confirmes l'avenir des Erythroniums...tu m'en vois ravie. Ton expérience des cimicifugas moins positive mais analogue aux miennes (j'en avais un aussi dans mon ancien jardin ...qui n'a pas plus fleuri malgré un terrain conservant l'humidité) m'interroge. Si cette grande s'avère si compliquée à vivre, pourquoi est-elle au catalogue de nombreux producteurs de vivaces?..nous leur demanderons!
Bonne soirée à toi aussi. Et à bientôt.

Berthille a dit…

"Si cette grande s'avère si compliquée à vivre, pourquoi est-elle au catalogue de nombreux producteurs de vivaces?"
... Mais pour son sublime feuillage Dominique :-) !
Tout comme vous deux, j'ai renoncé à la voir (re)fleurir, idem pour celle de maman. Mais je trouve son feuillage si joli que j'en ai même acheté un deuxième pied (qui n'a jamais fleuri lui non plus). J'accusais ma terre trop sèche en été de me priver de leurs floraisons si agréablement parfumées, mais si tu dis qu'en situation plus humide, elle n'a pas été plus florifère, je vais donc lui laisser vivre sa p'tite vie sans fleurs et me "contenter" de ses feuilles.
Suite à ton article, j'ai eu beau chercher la belle pagode, elle n'était présente sur aucun stand à Schoppenwihr. Dernière tentative samedi à Autrey, je n'y crois guère. Mais ... je l'aurai un jour, je l'aurai !