jeudi 12 juillet 2018

Corydalis ophiocarpa , un nom compliqué pour une plante simple et facile

Recommandée par un bon "pro" comme facile, pas très durable mais se ressemant facilement le corydalis ophiocarpa a été l'une des premières vivaces plantées dans le nouveau jardin, en pied de talus à la mi-ombre lumineuse.
Le feuillage joue entre le gris bleuté et le gris vert et devient mordoré l'hiver. (Souvent présenté comme persistant, il n'y est quand même pas au mieux de sa forme).
 Familière depuis longtemps et avec bonheur d'un autre corydale au comportement similaire (le corydalis cheilanthifolia au très fin feuillage), j'espérais qu'il fasse de même : se ressemer où bon lui semble, près ou loin du pied-mère...le long du talus.
En réalité il s'est contenté les trois premières années de rester sur place, en se ressemant certes mais au plus près. Des plants relativement modestes s'insinuant entre des geraniums pyrenaicum Bill Wallis (lui prolifique!), non loin d'une ajuga reptans purpurea (à surveiller...).

J'ai donc été d'autant plus étonnée de découvrir l'année dernière à vingt mètres de là dans le  bas du jardin, dans la partie la plus fraîche et à l'ombre, un semis plantureux, très fourni au pied d'un arbuste. En 2018 le corydalis ophiocarpa a enfin pris toute liberté et s'est ressemé à de nombreux endroits plus à l'ombre : en haut du talus, entre deux pierres, près d'une souche...
Tous des plants vigoureux,  superbes et bien florifères (une floraison discrète blanc crème). Des associations impromptues avec les fougères, les pulmonaires "Majesté" (qui se ressèment aussi depuis un an...).  Preuve que le corydalis ophiocarpa a trouvé par lui-même ses conditions optimales de culture.  Cool!
Un "petit cousin" : le corydalis lutea à fleurs jaunes, originaire des Alpes, arrivé ici par une erreur d'étiquetage. Au soleil pendant deux heures l'après-midi, il reste petit (15cm). Il serait peut-être plus prospère en rocaille d'ombre.   

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