Les potagers sont à la mode. Pourtant il en est qui disparaissent au fur et à mesure de la fatigue du jardinier, comme mon voisin Maurice contraint peu à peu de réduire puis d’abandonner à plus de 93 ans. Ou d’autres à l’arrivée des nouveaux habitants : l’ancien potager devient jardin d’ornement (je plaide coupable). Il en subsiste encore, de quoi se comporter en voyeurs avec délice et nostalgie. Nostalgie de souvenirs d’enfance (ou non), de périodes révolues «l’avant ou l’après-guerre», connues ou pas connues, selon les générations. Les potagers rentrent dans l’histoire (A lire la remarquable plaquette «Du potager au gazon chéri. Petite histoire de nos jardins de banlieue» Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’architecture. Athis-Mons. Essonne). Les potagers renaissent, sous d’autres formes. Carrés de «bobos» ou d’écolos, de grands chefs ou de châteaux, mais aussi jardins familiaux et jardins partagés. L’essentiel n’est-il pas que tout le monde soit au jardin ?
mercredi 13 mai 2009
Nostalgie, quand tu nous tiens…(au potager )
Les potagers sont à la mode. Pourtant il en est qui disparaissent au fur et à mesure de la fatigue du jardinier, comme mon voisin Maurice contraint peu à peu de réduire puis d’abandonner à plus de 93 ans. Ou d’autres à l’arrivée des nouveaux habitants : l’ancien potager devient jardin d’ornement (je plaide coupable). Il en subsiste encore, de quoi se comporter en voyeurs avec délice et nostalgie. Nostalgie de souvenirs d’enfance (ou non), de périodes révolues «l’avant ou l’après-guerre», connues ou pas connues, selon les générations. Les potagers rentrent dans l’histoire (A lire la remarquable plaquette «Du potager au gazon chéri. Petite histoire de nos jardins de banlieue» Cahiers de la Maison de Banlieue et de l’architecture. Athis-Mons. Essonne). Les potagers renaissent, sous d’autres formes. Carrés de «bobos» ou d’écolos, de grands chefs ou de châteaux, mais aussi jardins familiaux et jardins partagés. L’essentiel n’est-il pas que tout le monde soit au jardin ?
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5 commentaires:
Quelle nostalgie en effet ces potagers. La photo me rappelle celui de mon grand-père. Moi-même j'en ai commencé un en carrés (le style bobo que tu décris ;-)début 2008 et c'est un véritable régal. Attention : ne pas sous-estimer le temps que l'on y passe, quelques mètres carrés demandant autant d'investissement qu'un jardin ornemental. Mais quel plaisir de déguster ce que l'on a semé !
Bravo Carzan...et tu as raison!je repousse d'année en année par manque de temps l'entreprise de gagner 2 à 3 carrés au fond du jardin. J'en serai réduite comme l'année dernière à insérer quelques plants de salade au milieu des platebandes. Les aromatiques y sont déjà: sauges, ciboulettes, estragon, cerfeuil musqué(un délice dans les salades), persil (magnifique plant resemé tout seul...près d'un fuchsia: et pourquoi pas?) sans oublier thym et hysope en topiaires...Je me console sur le marché chez des petits producteurs (bio ou presque)convaincus et enthousiastes.
Je n'en ai qu'un tout petit, mais suffisant pour déguster fraises, salades, tomates et aromatiques... tout a un tel gout !
Il faut que cela reste un plaisir avant tout, et quel régal de consommer sa propre production !!! ici courgettes, concombres, salades, tomates, haricots-verts ... il ne tient qu'à nous que ce passé deviennent le présent.
Nous cultivons un grand potager. Heureusement, c'est surtout l'homme de la maison qui bêche, sème, plante et bine le plus souvent.
Je prends en charge désherbage, récoltes et conserves.
C'est beaucoup de travail mais un réel plaisir de manger sain et goûteux.
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