dimanche 10 mai 2009

« J’aim’(ais) pas les rhododendrons »

Jusqu’à ce que…je reste fascinée devant ces grandes espèces importées au début du 20ème siècle d’Himalaya (et autres régions….) sur commande de jardiniers passionnés des îles britanniques. Ces rhododendrons plantés dans des conditions paradoxalement proches de leur milieu d’origine (hivers doux et étés humides) en sous bois, abrités des vents par de grands pins et feuillus sont partis à l’assaut des arbres pour atteindre avec le temps des dimensions prodigieuses…compte tenu de la lenteur de leur croissance. «1,20m à 1,50m en dix ans»…nous promet-on dans les catalogues. Jusqu’alors je n’avais pas remarqué la variété des formes et dimensions de leurs feuilles, l’aspect duveté, argenté ou bronze du revers. Pas davantage le caractère «gorgeous» des floraisons (par la densité et l’ampleur), ni la silhouette et l’écorce magnifique (du rhododendron thomsonii ?°). En avril les premiers rhododendrons fleurissaient dans les jardins d’Irlande. Certains même achevaient de fleurir, se déversant en tapis de toute beauté. J’aime ainsi les rhododendrons. Saurai-je convaincre d’autres récalcitrants ?

Rhododendrons, magnolias et azalées au Derreen Garden
, devant Kilmakillodge Harbour près de Lauragh. Presqu'île de Béara.

3 commentaires:

berthille a dit…

J'ai acheté mon premier rhododendron après être tombée en admiration devant un très vieux specimen mauve, haut comme un petit arbre et dernier survivant d'un (sûrement) très joli jardin. Le petit château était complètement en ruines et à l'abandon mais ce gros buisson mauve témoignait, des dizaines d'après plus tard, de la beauté et de la richesse du lieu.

A côté, mes trois petits arbustes, tout riquiquis, me paraissent bien fades.

Carzan a dit…

J'adore les rhodos et la terre cheznous étant légèrement acide, c'est à eux que l'on a pensé en premier lieu. Une vingtaine de spécimens sont actuellement au jardin. Les rhodos méritent d'être regardés de près et de loin. Et comme tu le dis, certaines variété ont des feuillages extraordinaires.

Dominique a dit…

Courage Berthille, c'est pour la bonne cause. Et puisque tu les élèves (dans tous les sens du terme), peut-être pourrais-tu mettre une toise à côté d'eux et marquer patiemment leurs tailles et les années (en clin d'oeil...). Ou bien les caler et les accompagner d'un arbuste avec lequel ils se plaisent (cornus kousa, stuartia ou styrax, petit acer...)