vendredi 11 janvier 2008
Humez, respirez ! le chèvrefeuille d’hiver
S’il n’y en avait qu’un ce serait celui-là. Je sais, beaucoup de jardiniers lui reprochent son allure ordinaire, la banalité de son feuillage. Mais début janvier lorsque les jours commencent à peine à s’allonger, ce chèvrefeuille d’hiver (arbustif et non grimpant, Lonicera fragrantissima ou standishii cultivé depuis longtemps dans les jardins chinois ou encore l’hybride plus petit L. x purpusii,) annonce par son parfum exquis, vaporeux et citronné dès le premier rayon de soleil, la promesse de jours meilleurs. Ne pas se fier aux 2,3 branches modestes d’un plant en conteneur. Il devient en trois, quatre ans un ample et dense arbuste de plus de 2m d’envergure lançant ses rameaux en tous sens. J’ai dû le déplacer trois fois…Dorénavant, calé entre un grand buis et un fusain persistant, je le taille en boule une fois par an, après la floraison, en supprimant au ras ses plus vieilles branches. Et l’été j’épointe seulement les jeunes tiges qui nuiraient à sa silhouette.
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