mercredi 30 janvier 2019

Tout vient à point...qui sait attendre ?

A mon tour d'adresser mes voeux (tardifs mais sincères) à tous les jardiniers et jardinières. D'intenses tâches professionnelles m'ayant tenu à l'écart du jardin pendant plus de deux mois, j'ai tenté de calmer mes frustrations de jardinage et d'écriture en me concentrant sur la lecture des blogs amis. Comme le remarque Rouge Cabane (article du 16 janvier 2019), j'ai constaté cette année un "retard" des floraisons au jardin.  Pourtant la météo est ici en Bretagne sud plus clémente. J'ai partagé la semaine dernière les mêmes inquiétudes concernant la floraison des hellébores, espérant que ce retard n'était pas (pour les plus anciennes d'entre elles amenées de mon ancien jardin) le signe d'une dégénérescence...
L'hellébore orientale noire est cette année (?) une des premières à fleurir, en même temps que l'hybride précoce Martine Lemonnier
 C'est qu'en ces temps hivernaux l'impatience prend le coeur et l'âme de la jardinière. Certes les jours rallongent ostensiblement et la lumière est plus forte. Et les premiers chants des oiseaux sont bien présents.
L'hamamélis (x) intermedia Jelena s'avère chaque année l'hamamélis le plus précoce, suivi de près par l'h. mollis Pallida puis par l'h. (x) intermedia Diane. La lumière encore rasante irradie ses teintes orangées 

Alors tentons tout de même un palmarès des "imperturbables", ceux qui "contre vents et marées" sont fidèles au rendez-vous dès la mi-janvier. Les champions sont incontestablement (chacun dans sa catégorie) les hamamélis, le lonicera fragrantissima, le cyclamen coum...
Bien au sec en pied de talus sur une légère pente, les cyclamens coum se plaisent et s'étoffent. Mais leurs graines que je laisse "rouler" naturellement ne germent pas (pour le moment du moins). Qui sait?
A l'inverse de ce camellia blanc inconnu qui, après cinq ans de "rétablissement" (cf. article du 12 janvier 2018), s'élance maintenant à plus de 2m de haut et perce vigoureusement sur le vieux bois. Il fleurit selon les années pour Noël ou plus tard à partir de la mi-janvier, ce qui fut le cas cette année comme en 2018.

3 commentaires:

rouge cabane a dit…

eh bien telle soeur Anne, je ne vois toujours rien venir ... ce n'est pas tant que je ne sache pas attendre mais plutôt que j'aimerais comprendre ... l'hiver ici est doux donc ce n'est pas de ce côté qu'il faille rechercher les raisons de cette atonie végétale ... je continue à m'interroger sur un éventuel lien entre absence d'eau entre fin juillet et mi octobre et la situation présente ... un indice supplémentaire : le seul endroit où les hellebores sont arrosés est dans un espace dédié aux hydrangéas et là bingo! les floraisons sont au rendez vous !! et mon questioonnement n'a qu'un seul objectif : adapter les végétaux au jardin ... la conversion a été un lente rétrospectivement car, admiratrice de certaines scènes, je voulais les reproduire ici sans me soucier de savoir si comme disent les jeunes "cela allait le faire" 5 ans de déconvenues plus tard... ne sont plus admis que ceux qui ont fait leurs preuves à l'été et aussi à l'hiver pluvieux gadouilleux comme ce derniers jours ....il n'empêche que lors que nous avions commencé à jardiner , nous plantions ce que bon nous semblait et puisque ce n'était qu'une maison de vcances, la vigilance et les arrosages étaient réduits au strict minimum et tout poussait ... quand j'ai étendu le jardin il y a 7/8ans... j'ai donc écouté mes envies et non celles du jardin et là ce ne fut pas la même histoire ! cornus, viburnum, hamamelis et autres .... n'ont pas résisté en dépit d'une vigilance quotidienne...ces échanges d'expérience sont bien utiles et permettent d'entirer certaines enseignements ... alors , même si la date convenue est dépassée... une belle année dans la jardin mais pas que et au plaisir de ces échanges ... hélène

Berthille a dit…

Bonne et heureuse année Dominique. Contente de te lire à nouveau.
Ici aussi, les floraisons ont du retard à l'allumage et pourtant le thermomètre n'est pas descendu en dessous de -8°. Les toutes premières fleurs d'hamamelis 'Ruby Glow' se sont ouvertes avant-hier ; les premiers hellébores ont trois semaines de retard ; les perce-neige sortent timidement. En fait, ici, nous sommes simplement revenus à une situation normale ; les années précédentes étaient exceptionnelles de précocité.

Dominique a dit…

Merci les filles...Hélène, je pense que tu as raison. Je me souviens avoir lu ce conseil d'un spécialiste des hellébores (je cherche dans ma mémoire qui) : en matière d'entretien les belles ont essentiesurtout besoin de pluies (ou d'arrosages) au courant de l'automne pour préparer leur floraison. Quant à Berthille je reconnais là sa sagesse. Car si on relève les dates de photos prises les années bien antérieures tes remarques font preuve une fois de plus de sagacité. Bonne semaine à toutes deux sous la neige...ou la pluie.