Il existe de nombreux variétés et cultivars d'iris sibirica. J'ai choisi "Tropic Night" pour sa forme particulièrement gracile, proche de l'espèce, et pour sa couleur très foncée (d'où son nom), que j'affectionne particulièrement.
mardi 29 mai 2018
Iris sibirica et iris lactea, deux espèces différentes mais...
De fines touches de couleurs au jardin comme de légers coups de pinceau. Les deux ont des feuilles étroites et élancées utiles toute la belle saison pour équilibrer les feuilles rondes ou découpées dans les massifs mixtes d'arbustes et de vivaces. Et leurs deux feuillages prennent une jolie couleur rousse à l'automne qu'ils garderont au moins une partie de l'hiver.
Les deux sont recommandés pour les sols très humides au bord des ruisseaux. En réalité ils s'avèrent plus tolérants qu'il n'y parait. Ici ils ont d'abord été plantés au soleil du matin dans un même secteur sensé garder une humidité permanente (au-dessus du filtre d'une installation technique), en réalité d'une fraîcheur toute relative. Tous les plants des deux iris ayant résisté à trois sécheresses estivales successives ont été transplantés à l'automne dernier, l'iris sibirica dans le massif d'entrée (j'ai même pu le diviser), l'iris lactea en pied de talus à mi ombre. Mieux vaut cependant que le sol ne se dessèche pas en été, un bon paillage suffit. Les deux fleurissent en mai-début juin.
Il existe de nombreux variétés et cultivars d'iris sibirica. J'ai choisi "Tropic Night" pour sa forme particulièrement gracile, proche de l'espèce, et pour sa couleur très foncée (d'où son nom), que j'affectionne particulièrement.
C'est là que les deux diffèrent. A l'opposé, l'iris lactea a des couleurs "angéliques", blanc crème et bleu très doux. Il est un peu moins haut (50cm au lieu de 70cm à plus d'1m).
Cette espèce est originaire d'Asie, du Kazakhstan à la Corée, nord et ouest de la Chine, Mongolie, Afghanistan.. Alors que l'iris sibirica (ce que son nom ne dit pas...) est présent depuis la Suisse jusqu'en Bulgarie et en Russie, au Caucase et jusqu'au lac Baïkal.
J'aime les deux et chaque année leur floraison, sans être de longue durée, est un des moments précieux du jardin. Qui plus est l'iris lactea est "raccord" avec le ravissant geranium pratense qui commence à fleurir non loin de là.
Il existe de nombreux variétés et cultivars d'iris sibirica. J'ai choisi "Tropic Night" pour sa forme particulièrement gracile, proche de l'espèce, et pour sa couleur très foncée (d'où son nom), que j'affectionne particulièrement.
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4 commentaires:
Tout à fait d'accord avec toi au sujet de la grande tolérance au sol de l'iris sibirica. Ici, je le cultive en massif depuis plus de 10 ans, en terre sableuse et drainante. Pas de paillis de fraicheur, il y a plus demandeur au jardin. Aucun arrosage autre que l'eau du ciel et deux ou trois arrosages de survie lorsque le jardin peine trop.
Comme toi, je regrette que sa saison soit si courte car je le trouve très gracieux au bout de sa longue tige fine.
Ton iris lactea, avec sa floraison un peu cachée au milieu du feuillage me fait un peu penser à graminea, pas très florifère mais que je conserve au jardin pour son odeur de prune.
Très contente que tu fasses signe Berthille avec ce commentaire. Tu me poses une colle, je ne connais pas du tout l'iris graminea...je vais chercher des infos sur la toile. Etonnant cette odeur de prune, rare au jardin, non? Ce que j'aime aussi chez l'iris lactea c'est qu'il est "raccord" avec le géranium pratense qui commence à fleurir non loin de là. D'ailleurs je vais rajouter une photo sur l'article. Bonne soirée à toi Berthille.
Le temps coule trop vite en cette saison et les soirées sont tellement agréables au jardin que l'ordinateur me voit beaucoup moins longtemps.
Il est rud'ment joli ce pratense aux teintes douces. C'est un sauvage ? Ici, les indigènes sont bien plus foncés et, hormis une saison courte et des semis en pagaille, ce sont d'excellentes plantes que j'ai introduites au jardin.
Oui, celui-ci est l'espèce...que Marie-Mad Jegard (Le Jardin d'Eau) ne vendait pas mais qui se ressemait tout seul entre les tablettes de culture. Sa couleur était craquante et il paraissait haut et vigoureux. Elle m'en a préparé deux godets. Après un premier emplacement qui ne leur a pas plu (trop de soleil, pas assez frais), depuis qu'ils ont été déplacés (entre 2 petits hydrangeas (serrata Diadem et Sapphirine)ils se sont en une saison étoffés. Dommage qu'un chevreuil en ait "brouté" un au début du printemps ce qui a retardé le début de sa floraison.Il s'est malgré tout vite refait et maintenant a plein de boutons.
Dans la même couleur exquise je peux te conseiller le Blue Cloud qui forme un buisson bien rond, moins haut, très florifère, aussi précoce et qui refleurit abondamment si on le rase une fois la première vague de fleurs terminée.
...Allez Berthille il ne cesse de pleuvoir ces derniers jours, à bientôt?
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