mercredi 30 juillet 2008
Et vient le temps des sedums et des hydrangéas
Ne nous y fions pas. Cette harmonie de tons pastels n’aura qu’un temps. Mis à part le sedum Linda et Rodney (quel nom rigolo ! un duo pour souligner le double ton de la floraison ?) tous les autres vont progressivement virer aux tons chauds et profonds des pourpres et grenats : le classique sedum Autumn Joy (ou HerbstFreude selon la langue) et l’hydrangéa Pinky winky, déniché chez un pépiniériste spécialisé en Belgique (pépinières de la Thyle). Comme il est encore jeune, j’ai taillé assez court l’hydrangéa pendant deux ans (assez tôt dans l'hiver, il ne craint pas le gel) pour le charpenter. Puis je suivrai les conseils de l’éminente jardinière de Vastérival : à l’inverse le tailler peu pour le laisser s’élever au-dessus d’autres arbustes et vivaces.
mardi 29 juillet 2008
Faire usage de tout : vive la récup ! (suite)
Impossible d’en connaître la provenance ni pourquoi et comment il est arrivé là, ce «caillou » …sans doute le vestige d’un balustre mais quoi encore ? Je ne l’ai jamais jeté. Il est resté des années durant par terre près de la porte d’une remise, à demi masqué par les feuilles d’un géranium vivace. Mais cet été, son ombre portée suffit à protéger une petite et fragile bouture d’hosta, à peine visible dans le paillis d’aiguilles de pin. Et comme ça je ne l’oublie pas.
lundi 28 juillet 2008
Pour faire des gammes gris argent, l’Anaphalis triplinervis
Même si l'argent peut jouer le conciliateur (entre des tons qui se heurtent, dixit Andrew Lawson. La couleur au jardin. éd. La Maison Rustique) il n’est pas toujours commode d’accorder la couleur argentée. Autant marier différentes plantes dans cette tonalité, comme le romarin, les lavandes, l'armoise ou l'helichrysum (au parfum de curry) dans le sud… Plus au nord pourquoi pas les oreilles d’ours, la véronique Hastata prostata…et l’Anaphalis triplinervis ? Trois vivaces de bordure, qui se plaisent aussi à mi-ombre (voire mieux en période de sécheresse). La longue floraison blanche de l’Anaphalis triplinervis prendra le relais de celle, très bleue, de la véronique. Des teintes qui rafraîchissent au plus fort de l’été.
samedi 26 juillet 2008
Les oreilles d'ours
Adorables ces "oreilles d'ours" : le stachys lanata Silver Carpet
Une amie non (encore) jardinière a littéralement fondu devant ces adorables "oreilles d'ours"qui s'étalent et prospèrent dans une bordure. Plus épaisses, larges et denses que celles du classique stachys, les feuilles (peut-on encore les appeler ainsi?) sont encore plus douces au toucher. Comme une fourrure...Un autre avantage : il ne fleurit pas et je n'ai pas à supprimer ces hampes quelconques, sans grand intérêt. Paresse, quand tu nous tiens!
Une amie non (encore) jardinière a littéralement fondu devant ces adorables "oreilles d'ours"qui s'étalent et prospèrent dans une bordure. Plus épaisses, larges et denses que celles du classique stachys, les feuilles (peut-on encore les appeler ainsi?) sont encore plus douces au toucher. Comme une fourrure...Un autre avantage : il ne fleurit pas et je n'ai pas à supprimer ces hampes quelconques, sans grand intérêt. Paresse, quand tu nous tiens!
vendredi 25 juillet 2008
Albéric Barbier
Voilà un rosier qui a fêté ses 100 ans sans complexe et qui reste très apprécié des deux côtés de la Manche (il a le Mérite de la RHS !). Sans doute un des rosiers les plus plantés depuis sa création…et des plus résistants. « S’il n’en reste qu’un ce sera celui-là » : courant dans l’herbe au milieu de jardins abandonnés ou s’appuyant sur une vieille clôture branlante. C’est un vigoureux mais il est si souple que l’on peut en faire ce qu’on veut….Le recourber sur lui-même en gros arbuste rond (l’ayant fait cet hiver, il a produit beaucoup de nouveaux rameaux, de jeunes rejets à la base…et plus de fleurs !), le palisser à l’horizontale en main courante très basse ; au contraire le faire grimper contre un mur à mi-ombre, ou encore masquer un appentis car son feuillage est dense et persistant. Sa couleur évolue du jaune paille au blanc doux. C’est un hybride de Wichuraiana (du nom d’un diplomate prussien le Dr. Wichura qui en poste au Japon expédia en Europe son rosier ancêtre botanique) : il n’est donc en principe pas remontant. Mais contrairement à d’autres de cette famille il n’a pas aucune fragilité « à la maladie » (taches noires, oïdium…). Sa floraison est longue et très chic par l’abondance de grandes fleurs sur un vert sombre et brillant.
jeudi 24 juillet 2008
Vivace en vogue
Tout nouveau, tout beau? la vogue de l'echinacea...
Un massif provisoire... pour voir. En attendant que le chêne chinois persistant tout juste planté cet hiver prenne de l'ampleur (quelques feuilles sont visibles dans le coin gauche de la photo), j'ai craqué pour les nouvelles variétés de cette vivace d'origine américaine. Elles se plaisent entre des graminées, la plupart au soleil, quelques-unes à mi-ombre. Celle-ci est Sunset, orangé doux ... et vif à la fois, atténué par le sedum et allégé par la graminée (Stipa arundinacea). Dans deux ans peut-être l'ombre portée du chêne et le volume des vivaces obligeront à les déplacer toutes, ailleurs, à les disposer autrement, mieux... le plaisir du jardinage...
lundi 21 juillet 2008
Salades tendance
C'est "tendance"parait-il de mélanger légumes, fleurs and co. au jardin... En fait par manque de temps, j'ai cherché où repiquer "vite fait" et facilement quelques plants de salade récupérés dans un vrai potager. Au milieu de tous ces verts tendres, entre les fleurs blanches de l'Echinacea purpurea et l'Hakonechloa macra albostriata, sur fond de cornouiller, la salade...n'a pas à rougir!
dimanche 20 juillet 2008
Le grand rosier Westerland
Créé il y a 40 ans par l’éminente famille de rosiéristes allemands Kordes (à qui l’on doit aussi « Fée des neiges » et « Lucia ») le rosier Westerland, pour les amateurs des tons chauds de l’été, reste incontournable. (Westerland est connu aussi sous le nom «Korwest»). Son coloris, un puissant orangé plus clair au revers, avec des boutons rouge cuivré, est rare. Comme tout bon rosier Floribunda il produit de mi mai à l’automne, par vagues, des bouquets de grandes fleurs. Les siennes ont un léger parfum fruité. Erigé et très vigoureux, le rosier lance de nouvelles tiges sans arrêt pendant l’été bien au-delà de 1,50m (hauteur souvent indiquée….). C’est un rosier à palisser soigneusement pour éviter que ces nouvelles tiges, pas assez résistantes, s’effondrent et se cassent sous le poids des fleurs (ou d’une averse d’orage). Un rosier de croissance rapide, pas difficile, qui se plait partout. On s'en doutait, il a le Mérite de la RHS!
jeudi 10 juillet 2008
jeudi 3 juillet 2008
Tiercé gagnant de rosiers blancs
'Rosier Opalia'
Une amie au grand cœur avait acheté au profit de l’Unicef en 2000 ce rosier que j’ai découvert l’été suivant dans son jardin. A mes yeux brillants et partant peu de temps après outre atlantique elle me l’a donné. Depuis je ne le cesse de l’admirer chaque année, du printemps à l’hiver... Son petit feuillage verni et dense jusqu’au sol est quasi persistant. Donné pour 40 à 60 cms de hauteur et de largeur il a ici pris du volume et atteint facilement 1m en tous sens. Des bouquets de fleurs blanches abondantes, demi-doubles et parfumées se relaient sur toute la plante et sans interruption de mai aux gelées. Je ne lui ai jamais vu un parasite ou une maladie. Il accepte sans broncher le plein soleil et la sécheresse de l’été (comme parait-il la mi-ombre).Cette variété relativement récente et protégée a rapidement été récompensée, et c’est justice, par 3 médailles d’or et la distinction ADR («Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprüfung», réputé le concours le plus difficile au monde. Les rosiers sont testés trois ans durant sur onze sites de culture dans toute l’Allemagne, sans aucun traitement). Une référence ! 'City of York ' 'Grand Nord'
Une amie au grand cœur avait acheté au profit de l’Unicef en 2000 ce rosier que j’ai découvert l’été suivant dans son jardin. A mes yeux brillants et partant peu de temps après outre atlantique elle me l’a donné. Depuis je ne le cesse de l’admirer chaque année, du printemps à l’hiver... Son petit feuillage verni et dense jusqu’au sol est quasi persistant. Donné pour 40 à 60 cms de hauteur et de largeur il a ici pris du volume et atteint facilement 1m en tous sens. Des bouquets de fleurs blanches abondantes, demi-doubles et parfumées se relaient sur toute la plante et sans interruption de mai aux gelées. Je ne lui ai jamais vu un parasite ou une maladie. Il accepte sans broncher le plein soleil et la sécheresse de l’été (comme parait-il la mi-ombre).Cette variété relativement récente et protégée a rapidement été récompensée, et c’est justice, par 3 médailles d’or et la distinction ADR («Allgemeine Deutsche
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