Prudence, prudence, lorsqu'un descriptif annonce "le feuillage prend des couleurs au soleil...", "tolère le soleil"... A tout prendre je préfère dorénavant pécher par excès et planter plus à l'ombre et non l'inverse, plus risqué. Quitte à déplacer l'arbuste si j'observe qu'il ne semble pas s'épanouir. Ainsi d'un stachyurus praecox, d'abord planté très à l'ombre près d'un rhododendron, déplacé 2 ans plus tard à la mi-ombre d'un vieux noisetier. Il a en une saison triplé de volume et fleuri l'hiver dernier. Qui plus est avec le soleil il se pare cet automne d'une coloration lumineuse dans les variations jaune, rose orangé, rouge.
lundi 25 septembre 2017
Au soleil... ou à la mi ombre ?
Ce dilemme, un rhododendron Cream Crest en a fait les frais cet été définitivement. Ce rhododendron nain aux délicates fleurs jaune primevère est présenté comme "résistant bien au soleil". Je n'avais pas été avertie lors de son achat qu'il faut le protéger des trop fortes chaleurs. Cet été avec les épisodes de canicule...le couvert d'un haut chêne n'a pas suffi. Il est sûr que le soleil n'est pas le même pour tout le monde, ici en Bretagne sud ou sur la côte ouest d'Irlande par exemple. A chacun donc d'apprécier selon sa localisation (et les influences constatées localement du changement climatique), l'orientation (soleil du matin ou du soir), le degré de protection des grands feuillus lorsque la course du soleil est au plus haut.
Prudence, prudence, lorsqu'un descriptif annonce "le feuillage prend des couleurs au soleil...", "tolère le soleil"... A tout prendre je préfère dorénavant pécher par excès et planter plus à l'ombre et non l'inverse, plus risqué. Quitte à déplacer l'arbuste si j'observe qu'il ne semble pas s'épanouir. Ainsi d'un stachyurus praecox, d'abord planté très à l'ombre près d'un rhododendron, déplacé 2 ans plus tard à la mi-ombre d'un vieux noisetier. Il a en une saison triplé de volume et fleuri l'hiver dernier. Qui plus est avec le soleil il se pare cet automne d'une coloration lumineuse dans les variations jaune, rose orangé, rouge.
Cela c'est une belle surprise...
Prudence, prudence, lorsqu'un descriptif annonce "le feuillage prend des couleurs au soleil...", "tolère le soleil"... A tout prendre je préfère dorénavant pécher par excès et planter plus à l'ombre et non l'inverse, plus risqué. Quitte à déplacer l'arbuste si j'observe qu'il ne semble pas s'épanouir. Ainsi d'un stachyurus praecox, d'abord planté très à l'ombre près d'un rhododendron, déplacé 2 ans plus tard à la mi-ombre d'un vieux noisetier. Il a en une saison triplé de volume et fleuri l'hiver dernier. Qui plus est avec le soleil il se pare cet automne d'une coloration lumineuse dans les variations jaune, rose orangé, rouge.
samedi 16 septembre 2017
Des années avec, d'autres pas
Quand un producteur de vivaces (alors qu'une belle inconnue vous séduit et vous tente) vous annonce "elle n'a pas une grande longévité, mais elle se ressème aisément..." et que vous vous lancez dans un nouveau et grand "jardin sauvage" ou "jardin naturel", vous avez tendance à penser qu'il s'agit d'une opportunité et la solution pour garnir rapidement un espace dénudé. Que nenni! Pendant 1,2, 3 (?)...ans, vous guettez sans résultat ces semis espérés. Et puis allez savoir pourquoi, une année est la bonne : 2017! Quel plaisir alors de découvrir soit sur place près du pied mère, soit dans des lieux inattendus mais toujours "justes", ces semis en nombre qui créeront l'année suivante l'effet souhaité et mieux encore.
Il en est ainsi des corydales : le jaune ci-dessus (corydalis lutea), blanc crème (c.ophiocarpa), ou le c.cheilanthifolia (apporté de mon ancien jardin en 2012.cf article précédent). Celui-ci avait prospéré ici quelques années avant de disparaître complètement... En 2017 il est de retour en plusieurs endroits ombragés.
De même le geranium phaeum Samobor (prolifique dès la première année),le geranium sylvaticum Mayflower (discret,il faut attendre sa floraison pour le reconnaître) l'euphorbe dulcis Chaméléon. En fait ces 2 geraniums et l'euphorbe sont plus durables qu'il n'y parait. Et aussi le geranium pyrenaicum Bill Wallis facile à supprimer si l'on considère qu"'il en fait trop", contrairement au geranium nodosum dont les racines charnues et résistantes s'enfoncent profondément si la terre est légère. Je préfère le supprimer pour éviter tout risque d'envahissement.
Il en est ainsi des corydales : le jaune ci-dessus (corydalis lutea), blanc crème (c.ophiocarpa), ou le c.cheilanthifolia (apporté de mon ancien jardin en 2012.cf article précédent). Celui-ci avait prospéré ici quelques années avant de disparaître complètement... En 2017 il est de retour en plusieurs endroits ombragés.
De même le geranium phaeum Samobor (prolifique dès la première année),le geranium sylvaticum Mayflower (discret,il faut attendre sa floraison pour le reconnaître) l'euphorbe dulcis Chaméléon. En fait ces 2 geraniums et l'euphorbe sont plus durables qu'il n'y parait. Et aussi le geranium pyrenaicum Bill Wallis facile à supprimer si l'on considère qu"'il en fait trop", contrairement au geranium nodosum dont les racines charnues et résistantes s'enfoncent profondément si la terre est légère. Je préfère le supprimer pour éviter tout risque d'envahissement.
lundi 11 septembre 2017
L'hydrangea Benzaki Koajisai peut-être...
Dans la cour d'entrée du jardin de la Rue au Lin (Gouarec. 22) cet hydrangea se remarquait au premier coup d'oeil tellement ses inflorescences sont particulières. On aurait dit un hydrangea hirta à fleurs roses. (L'h. hirta de mon jardin ramené du Vasterival est à fleurs blanches, verdissant en fin de floraison). Plus tard à la lecture d'un descriptif du catalogue de la pépinière Sous un arbre perché je me suis dit que peut-être... L'hydrangea Benzaki Koajisai a les mêmes caractéristiques : des fleurs fertiles rose sur un buisson bas de 80cm, souple, se plaisant à la mi ombre dans tous sols frais drainés. En plus c'est un hybride d'h. hirta (x h.luteovenosa), tous deux appartenant au groupe des hydrangeas dits "petalanthe" originaires du Japon. Ah...(soupir). Tout cela est compliqué à mémoriser. On conçoit aisément que l'éminente jardinière britannique à qui deux "pros" ont fait ce cadeau n'en ait pas retenu le nom.
A moins que ce soit simplement un hydrangea hirta, la pépinière Kervilou présentant pour sa part l'espèce comme rose ou bleue, rarement blanche. Ou un des hybrides h.hirta x h.scandens ? Allez savoir...Qu'importe. En blanc ou rose, ces hydrangeas sont bien jolis.
jeudi 7 septembre 2017
Le clathrus ruber ou coeur de sorcière
Certains s'en accommodent, moi pas ! Je l'ai trouvé très étrange ce champignon en forme de résille creuse d'un rouge vif lorsque je l'ai vu pour la première fois, ici, mais ne m'en suis pas souciée.
Cette année, intriguée et gênée par son odeur nauséabonde (de charogne...) qui attire visiblement les mouches bleues j'ai fait des recherches sur le net. Ce champignon semble fréquent sur le littoral atlantique comme dans le sud de la France et remonte vers le nord (il semble qu'il ait déjà été vu...près de Strasbourg).
Le champignon apparait d'abord sous la forme d'un oeuf très blanc et lourd, grossit vite avec des facettes en "balle de golf" avant d'ouvrir sa résille rouge visible de loin. Depuis juin je fais la chasse aux oeufs quasiment tous les jours et je surveille particulièrement trois endroits le long du talus. Sur l'un d'eux, j'ai ramassé plus d'une vingtaine d'oeufs en 2 mois. Et j'ai compris qu'il me faudrait continuer jusqu'en septembre-octobre...
dimanche 3 septembre 2017
L'aponogeton distachyos dans un jardin d'eau
En attendant la pluie...juste pour la fraîcheur, se souvenir un instant de ce romantique jardin d'eau ayant pris lieu et place d'une mare ombragée dans la cour d'une ancienne ferme. A la surface une seule plante aquatique l'aponogeton distachyos, certes une exotique puisque originaire du Cap en Afrique du Sud, mais naturalisée sans dommage dans l'Ouest et le Midi de la France. Car elle n'est pas invasive contrairement à plusieurs espèces listées comme préoccupantes par l'Union Européenne en 2016 (pour éviter de nouvelles introductions ou la propagation). Des espèces toujours en vente pourtant...jacinthe d'eau, fausse renoncule, élodée d'Afrique, faux arum (lysichiton americanus), myriophylle du Brésil, pesse d'eau, (hippuris vulgaris), deux renouées Polygonum (ou Persicaria) perfoliatum et amphibium. Je ne vous présente plus la jussie...Qu'on se le dise et avise!
L'aponogeton distachyos ou "épi d'eau" est une sage, à tenir hors gel (ses rhizomes s'enracinent comme des nénuphars entre -30cm à -60cm de profondeur). Les feuilles flottent en surface. La floraison de très longue durée (de mars-avril jusqu'en novembre-décembre à condition d'être à l'ombre) est si parfumée le soir qu'on la surnomme la vanille d'eau.
Sur les berges de la rive opposée, à la lumière, de grandes vivaces aimant la fraîcheur ont été choisies pour le contraste des formes et les variations en vert de leurs feuillages. Peu de floraisons, blanc crème. Quelle grâce alors ces fleurs plumeuses du rodgersia à feuilles de marronnier (rodgersia aesculifolia) parmi les fougères et la reine des prés (filipendual ulmaria aurea) qui de jaune doré a viré pour l'été au vert pâle.
L'aponogeton distachyos ou "épi d'eau" est une sage, à tenir hors gel (ses rhizomes s'enracinent comme des nénuphars entre -30cm à -60cm de profondeur). Les feuilles flottent en surface. La floraison de très longue durée (de mars-avril jusqu'en novembre-décembre à condition d'être à l'ombre) est si parfumée le soir qu'on la surnomme la vanille d'eau.
Sur les berges de la rive opposée, à la lumière, de grandes vivaces aimant la fraîcheur ont été choisies pour le contraste des formes et les variations en vert de leurs feuillages. Peu de floraisons, blanc crème. Quelle grâce alors ces fleurs plumeuses du rodgersia à feuilles de marronnier (rodgersia aesculifolia) parmi les fougères et la reine des prés (filipendual ulmaria aurea) qui de jaune doré a viré pour l'été au vert pâle.
samedi 2 septembre 2017
Petit plant deviendra grand
Les fêtes des plantes de l'automne ont commencé. Qui n'a pas craqué un jour devant un arbuste flatteur, déjà d'un beau volume qui ferait un effet immédiat dans un massif ou une nouvelle scène à aménager? On le sait pourtant d'expérience que planter petit "c'est reculer pour mieux sauter". Les arbustes élevés trop longtemps dans leur conteneur (avec le risque du "chignon". cf article du 7 février 2008) ou même dans un godet rempoté rapidement pour faire illusion, quasi sous perfusion quant à l'arrosage, ont grand peine ensuite à s'installer en pleine terre. Au mieux ils stoppent leur végétation (et végètent donc, sans faire de mauvais jeu de mot...) pendant de nombreuses années et on s'en lasse, au pire ils ne passent pas le premier été ou hiver. On jure que l'on ne nous y reprendra plus. Mais "fontaine etc...".
Pendant ce temps un petit plant qui paraissait modeste, parfois "maigrichon" ou mal venu prend ses aises dans ses nouveaux quartiers (on aura bien sûr soigné la plantation) et se révèle en 2,3 ans, parfois dès la première année, un vigoureux spécimen bien élevé. Ce fut le cas ici pour un cornus controversa "Pagoda" (non variegata) de la pépinière du Jardin de Clairbois, des fothergilla major de Lepage bord de mer...
"Petit plant deviendra grand"... Mais comme l'art du jardinage n'est pas sans contradictions, il y a de magnifiques exceptions : ici tous les grands sujets élevés par Joseph Le Cam, Pépinières Botaniques Armoricaines, après le délai normal d'installation de 2-3 ans, se développent formidablement avec des signes tangibles : doublement des dimensions des feuilles, nouvelles pousses de dizaines de cms, extension du diamètre des troncs, nombre de boutons à fleurs etc...
Le feuillage du cornus controversa non variegata
Il a le même port et s'avère plus vigoureux. On peut comparer les deux aux jardins de Kerdalo (22) plantés à la même date. (en contrebas de la terrasse de la maison, sur la gauche des "Quatre carrés").
Pendant ce temps un petit plant qui paraissait modeste, parfois "maigrichon" ou mal venu prend ses aises dans ses nouveaux quartiers (on aura bien sûr soigné la plantation) et se révèle en 2,3 ans, parfois dès la première année, un vigoureux spécimen bien élevé. Ce fut le cas ici pour un cornus controversa "Pagoda" (non variegata) de la pépinière du Jardin de Clairbois, des fothergilla major de Lepage bord de mer...
"Petit plant deviendra grand"... Mais comme l'art du jardinage n'est pas sans contradictions, il y a de magnifiques exceptions : ici tous les grands sujets élevés par Joseph Le Cam, Pépinières Botaniques Armoricaines, après le délai normal d'installation de 2-3 ans, se développent formidablement avec des signes tangibles : doublement des dimensions des feuilles, nouvelles pousses de dizaines de cms, extension du diamètre des troncs, nombre de boutons à fleurs etc...
Le feuillage du cornus controversa non variegata
Il a le même port et s'avère plus vigoureux. On peut comparer les deux aux jardins de Kerdalo (22) plantés à la même date. (en contrebas de la terrasse de la maison, sur la gauche des "Quatre carrés").
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