Cet hamamelis (x) intermedia Diane a dû "sentir le vent du boulet" après sa floraison incongrue jaune soufre de l'été dernier (cf.article du 14 août 2020).
L'hamamélis Diane en août 2020
A l'automne les couleurs du feuillage n'ont jamais été aussi lumineuses, rougeoyant dans le soleil rasant de l'après-midi.
L'hamamélis Diane en octobre 2020
Dans le même temps que faisait-il ?... Perplexité ! A la mi-novembre il s'était à nouveau entièrement couvert de boutons à fleurs. Et depuis cette dernière semaine de janvier de minuscules araignées d'un rouge profond s'ouvrent sur toutes ses branches comme si de rien n'était. Les fleurs se recroquevillent avec le froid et s'étirent au moindre redoux, à son habitude.
L'hamamélis Diane fin janvier 2021Décidément bien mystérieux cet arbuste. Ne l'appelle-t-on pas communément "noisetier de sorcière"? S'agit-il d'un baroud d'honneur, d'un chant du cygne, annonçant un dépérissement de l'arbuste, épuisé par tant d'efforts?
Reprenons depuis le début. Le site web de l'Arboretum de Kalmthout en Belgique (*) fourmille d'informations mais je n'ai pas trouvé de réponse à ce cas pour le moins insolite.
La plupart des hamamélis des jardins sont des hybrides de deux espèces asiatiques hamamelis mollis et h.japonica, greffés sur l'hamamelis virginica, un américain. Or l'Arboretum de Kalmthout fait une recommandation importante : "Toujours choisir une plante qui comporte un greffon bien exécuté et qui ne présente aucune excroissance sous l'endroit de la greffe".
Trop tard dans mon cas, cet arbuste a été planté en 2013 et je ne le remplacerai pas s'il venait à disparaître. Croisons les doigts!
(*) L'Arboretum de Kalmthout en Belgique s'est fait une spécialité des hamamélis depuis bientôt une centaine d'années et présente une des plus grandes collections d'Europe (www.arboretumkalmthout.be)