En septembre lorsque les fleurs prennent leurs couleurs, c’est un enchantement…et une ivresse pour les papillons. Celui-ci est le Sedum telephium maximum (spontané dans les rocailles d’altitude de l’est de l’Europe jusqu’au Caucase) aux délicates nuances de vert tendre. Le plus connu est le sedum spectabile « Autumn Joy »ou « Herbstfreude» au feuillage bleuté, à fleurs roses puis rouges rubis à maturité. Mais il y en a bien d’autres : à fleurs blanches fleurissant tôt l’été (le sedum spectabile Iceberg, ou le récent Stardust), à tiges vertes nervurées de rouge, totalement pourpres (tiges et fleurs), pourpres (tiges) et roses (fleurs : le lumineux Ruby Glow ) … ou encore presque noirs (ah ! le noir mais c’est une autre histoire…). Ils sont maintenant tous en fleurs : c’est le moment de choisir.
vendredi 28 septembre 2007
Dans la famille sedums d’automne….
Oublions ce vilain nom d’orpin, ingrat à l’oreille, pour admirer sans lassitude les multiples beautés des grands sedums d’automne. Traitées parfois avec condescendance de «plantes de grand-mère», ces vivaces ont tant de qualités! D’abord leur rusticité. Puis leur comportement. Elles pointent le bout de leurs nez (qu’elles ont d’un délicieux vert amande) tôt au printemps et sont alors de bonne compagnie, laissant la vedette à leurs voisines. Leurs tiges se hissent pendant l’été sans toujours qu’on s’en aperçoive (mais qu’elles sont jolies celles du très foncé telephium maximum Atropurpureum au milieu de l’origan doré !).
En septembre lorsque les fleurs prennent leurs couleurs, c’est un enchantement…et une ivresse pour les papillons. Celui-ci est le Sedum telephium maximum (spontané dans les rocailles d’altitude de l’est de l’Europe jusqu’au Caucase) aux délicates nuances de vert tendre. Le plus connu est le sedum spectabile « Autumn Joy »ou « Herbstfreude» au feuillage bleuté, à fleurs roses puis rouges rubis à maturité. Mais il y en a bien d’autres : à fleurs blanches fleurissant tôt l’été (le sedum spectabile Iceberg, ou le récent Stardust), à tiges vertes nervurées de rouge, totalement pourpres (tiges et fleurs), pourpres (tiges) et roses (fleurs : le lumineux Ruby Glow ) … ou encore presque noirs (ah ! le noir mais c’est une autre histoire…). Ils sont maintenant tous en fleurs : c’est le moment de choisir.
En septembre lorsque les fleurs prennent leurs couleurs, c’est un enchantement…et une ivresse pour les papillons. Celui-ci est le Sedum telephium maximum (spontané dans les rocailles d’altitude de l’est de l’Europe jusqu’au Caucase) aux délicates nuances de vert tendre. Le plus connu est le sedum spectabile « Autumn Joy »ou « Herbstfreude» au feuillage bleuté, à fleurs roses puis rouges rubis à maturité. Mais il y en a bien d’autres : à fleurs blanches fleurissant tôt l’été (le sedum spectabile Iceberg, ou le récent Stardust), à tiges vertes nervurées de rouge, totalement pourpres (tiges et fleurs), pourpres (tiges) et roses (fleurs : le lumineux Ruby Glow ) … ou encore presque noirs (ah ! le noir mais c’est une autre histoire…). Ils sont maintenant tous en fleurs : c’est le moment de choisir.
mercredi 26 septembre 2007
Trois compères toujours fidèles au rendez-vous
Le gaura « Siskyou Pink» a fleuri tout l’été (en prenant soin de le rabattre presque à mi-printemps pour éviter qu’il s’effondre et s’égaille dans la bordure…) et fleurira encore jusqu’en octobre, avec le sedum spectabile «Autumn Joy» et un des premiers asters d’automne, le gracieux ericoides Pink Cloud : effectivement un léger nuage qui porte bien son nom.
lundi 24 septembre 2007
Un hydrangéa japonais : Beni Gaku
Bleu et carmin (carmin="beni" en japonais, écrit Corinne Mallet, spécialiste des hydrangéas, je ne connais pas le japonais...), ce cultivar d’hydrangéa serrata, se plait mieux à l’ombre portée (ici sous un arbuste, « Cornus kousa chinensis »). Le mélange des coloris, bleu et rose en début de floraison puis rapidement rouge vif illumine le coin un peu sombre. Cet hydrangéa japonais est gracile et sa taille reste à 1m environ. De près on peut admirer tous ses détails: ses variations sont infinies. A ses pieds les fleurs des hellébores orientalis (des semis"maison") et des epimediums qui apprécient les mêmes conditions de culture prendront le relais cet hiver.
samedi 22 septembre 2007
Comme des allumettes!
Les tailles de haies et d’arbustes ont commencé tardivement cette année. Les premières chaleurs très précoces en avril et les pluies intenses de ce printemps les avaient tous "boostés". Avec (encore) la pluie et la fraîcheur de cet été la pousse de printemps …s'est prolongée, prolongée…Certaines plantes ont étonné par une luxuriance inconnue jusqu’alors (on culpabilise, on promet d’y faire plus attention et de les arroser un tant soit peu à l’avenir…). Mais pour les végétaux taillés en formes…ou pour continuer à passer dans l’allée entre les lauriers du Portugal plantés en brise-vent, il était plus que temps d’intervenir. Les persistants sont à tailler maintenant sans attendre le froid et l'hiver (contrairement aux caducs. Oui me direz-vous, et la taille en vert? On en parlera une autre fois!).
Depuis l’année dernière plus aucune crainte d’être envahie par les monceaux de branches et de feuillages ! J’ai découvert avec bonheur…le broyeur de végétaux. La démonstration que m’en a faite une valeureuse jardinière m’a convaincue en moins de deux minutes. Cette petite machine change la vie. Je recommande d’en prendre une relativement puissante (2500w), à rouleaux et silencieuse (82/96dB). Leur prix a nettement baissé. Finies les précautions d’horaires et de sens du vent pour brûler au fond du jardin sans incommoder les voisins, les navettes incessantes à la déchetterie ou les fastidieuses découpes, armée du coupe-branche et du sécateur. Aussitôt broyé, j’étale le matériau en paillis ou j’alimente le compost. Quasi terminée aussi la corvée de désherbage des massifs. Comme dit mon amie Françoise en boutade, « j’adore broyer du vert ! »
Depuis l’année dernière plus aucune crainte d’être envahie par les monceaux de branches et de feuillages ! J’ai découvert avec bonheur…le broyeur de végétaux. La démonstration que m’en a faite une valeureuse jardinière m’a convaincue en moins de deux minutes. Cette petite machine change la vie. Je recommande d’en prendre une relativement puissante (2500w), à rouleaux et silencieuse (82/96dB). Leur prix a nettement baissé. Finies les précautions d’horaires et de sens du vent pour brûler au fond du jardin sans incommoder les voisins, les navettes incessantes à la déchetterie ou les fastidieuses découpes, armée du coupe-branche et du sécateur. Aussitôt broyé, j’étale le matériau en paillis ou j’alimente le compost. Quasi terminée aussi la corvée de désherbage des massifs. Comme dit mon amie Françoise en boutade, « j’adore broyer du vert ! »
jeudi 20 septembre 2007
"Guizhou ! Guizhou !"
Elle est fanée maintenant cette incroyable "Artemise lactiflora Guizhou" mais sa performance et sa grâce infinie sont un des très bons souvenirs de l'été. Elle s'est élancée chez mon amie Françoise à près de 2 mètres, à sa grande surprise. L'ampleur de cette vivace n'avait finalement rien à envier à l'immense actinidia qui chaque année se déploie sur les façades de sa maison. Comme toute artemise lactiflora, (et ainsi que le recommande le jardin Plume), elle aime un terrain riche qui ne sèche pas en été. C'était une vraie splendeur, lumineuse dans une exposition légèrement ombragée. Au fait, (je ne le savais pas), Guizhou est une province de l'Inde dont cette merveille est originaire.
mardi 18 septembre 2007
Un arbuste persistant qui grandit vite
En climat doux le Pittosporum tenuifolium est un arbuste persistant formidable toute l’année. Il pousse relativement vite si le sol et l’exposition lui conviennent (en situation abritée: il vient de Nouvelle-Zélande), se taille aisément à la cisaille manuelle, vit longtemps. On voit le plus souvent la variété panachée de blanc (Pittosporum variegatum). Il en existe plusieurs variétés, pourpre (petit ou grand) et autres panachés dorés ou crème. Mais avec ses fines tiges noires contrastant sur des feuilles vert tendre et luisantes, j’aime particulièrement le Pittosporum type. Cet arbuste est à planter plutôt en isolé car sa forte présence n’est pas toujours simple à accorder. Formé en colonne étroite au pied de la maison, un pied modeste (0,60cm) a atteint en cinq à six ans le premier étage. Il est taillé une fois par an l’été. Ses fleurs, noires elles aussi, sont minuscules et visibles seulement de très près. Elles se font remarquer autrement. Car ce pittosporum embaume à plusieurs mètres à la ronde au printemps, autant que les viornes parfumées, avec un parfum peut-être plus subtil encore.
dimanche 16 septembre 2007
Le pommier d’ornement Evereste : 'Bonus malus' (suite saisonnière)…
En avril, mon premier article montrait cet exquis pommier en pleine floraison. Pendant l’été son port léger et un peu retombant ombrage les arbustes et les vivaces plantées sous son couvert sans aucune gêne pour le voisinage. Très tôt des myriades de petites pommes orangées, de la taille d’un bigarreau, commencent à colorer l’arbre. Mais c’est l’hiver qu’il devient extraordinaire : il offre alors ses fruits si nombreux (tel vrai arbre de Noël) à tous les oiseaux et se transforme en véritable mangeoire jusqu’en février…Puis en mars déjà ses boutons à fleurs …etc…On le trouve en pépinière souvent en arbuste. De bons arboriculteurs le proposent aussi en arbre tige, plus élégant. Il est très facile à tailler l’hiver (les branches basses, âgées et celles qui se croisent vers l’intérieur). Un dernier mot : ses toutes petites pommes sont bonnes en gelée mais il y a d’autres fruits au jardin pour cela…
samedi 15 septembre 2007
Etoile de Hollande encore et toujours
Souvenir d’enfance… le parfum puissant de ses roses envahissait la petite cour d’une maison de vacances en arrière de la plage, mélange d’air salé et de parfum épicé…Ce rosier grimpant très vigoureux n’est pas exigeant. Sa floraison répétée est quasi continuelle de l’été à l’automne quel que soit le temps. Et son rouge profond ne vire pas au soleil…Il faut seulement ne pas hésiter à rajeunir son vieux bois chaque année et soigneusement le palisser pour contrarier son port vraiment raide. On peut s’étonner que ce grand classique soit un peu oublié : comme son nom l’indique il a été créé aux Pays-Bas en 1931. Ses mérites sont pourtant toujours reconnus. La très vénérable RHS (Royal Horticultural Society) lui a décerné son fameux mérite.
jeudi 13 septembre 2007
Le rosier Tapis Rouge
En avant de la viorne aux baies rouges et dans la même gamme, un joli mariage. Sans doute le rosier Tapis Rouge (créé aux Pays-Bas au début des années 80), toujours très apprécié et marié ici avec les épis d'un persicaria amplexicaule (Persicaria amplexicaulis), en fleurs de juillet à octobre. Voilà une plante qui résiste plus que l'on croit, certes à arroser si le temps sec se prolonge, mais costaude (mieux encore dans sa forme blanche, plus gracile). D'ailleurs cette vivace est originaire de l'Himalaya! Elle s'étale et ne pose aucun souci....Si ses feuilles s'affaissent, jaunissent, ...la première pluie la ravive et sa floraison reprend de plus belle.
mardi 11 septembre 2007
Un ange s’est posé : Stipa tenuifolia et penstemon
Un heureux hasard…ce semis spontané de la généreuse graminée Stipa tenuifolia, laissé prospérer ici au fond du jardin mêlé à un penstemon. Si vous voulez la transplanter, faites-le lorsqu’elle est jeune. Il paraitrait qu’elle se divise mal contrairement à une autre graminée, Deschampia cespitosa à qui cela réussit à merveille.
dimanche 9 septembre 2007
Une vraie vedette : la clématite « Star of India »
Observée cet été dans un jardin ami la clématite «Star of India», magnifiquement fleurie sur une palissade en arrière d’un groupe d’arbustes. Cette clématite plantée comme il faut (son pied juste ombragé par un arbuste) et précautionneusement palissée au soleil est en fleurs dès la première saison. C’est selon les spécialistes exactement ce qui lui convient car elle fleurit entre 1,50m et 3m de hauteur. Vigoureuse et très florifère elle est dite « tardive à grandes fleurs » : elle fleurit en été et automne sur le bois de l’année. Par conséquent elle devra être totalement rabattue en fin d’hiver ( 15 à 30 cms du sol au-dessus de beaux bourgeons) . La vigueur et la résistance de cette clématite très florifère lui ont valu la haute distinction du Mérite par la RHS (Royal Horticultural Society).
samedi 8 septembre 2007
Fleurs de jardins ou fleurs des champs?
Baies de viorne opulus
Parce que cette année « tout est en avance » les fruits se sont formés plus tôt que d’habitude. Ratée la cueillette des cassis pour les confitures, terminée depuis mi-juillet…Les premières pommes reinettes tombent à maturité et les mûres sont à point. C’est aussi vrai pour les baies que «l’on ne mange pas» mais qui sont si jolies au jardin : ainsi les baies de la viorne opulus et ses diverses variétés, jaunes, orangées ou rouges…Cette année le temps pluvieux leur réussit : elles tiennent longtemps sur les arbustes (dans les bouquets aussi) et les grappes sont abondantes.
jeudi 6 septembre 2007
Désherber sans fatigue
Il y a depuis peu sur le marché, pour extirper de la pelouse des indésirables, un outil plus "sophistiqué" que la simple gouge (et plus coûteux). Au départ sceptique, les essais ont été pourtant concluants. On peut rester droit sur ses jambes et désherber sans fatigue (à condition de ne pas ramasser instantanément les pieds arrachés et les laisser se dessécher un temps sur place). Pour les jardiniers qui peinent à rester courbés ou sur les genoux cet outil est efficace. Il s’agit d’une griffe à dents articulés à long manche que l’on manœuvre avec le pied. Elle est vendue par une marque sérieuse, (marque que je ne nommerai pas car ce blog n’est pas à but publicitaire. Les outils de coloris noir et orange sont reconnaissables…). J’utilise plusieurs outils de cette marque, résistants, bien conçus et pratiques : c’est ce qui m’a convaincu d’essayer celui-ci, outre qu’il m’intriguait. Il se trouve facilement dans les jardineries.
mercredi 5 septembre 2007
Paille, paillons, paillez au jardin !
Les pluies « exceptionnelles » de cet été ont fait réapparaître des plantes que l’on croyait disparues ou moribondes : une astilbe, un Lysimache ephemerum, qui bon an mal an, jamais arrosé, résiste, vivote… Mais cette année, quelle beauté ! Le paillis dorénavant largement utilisé au pied des arbustes et dans les massifs y est aussi pour quelque chose : pailler évite les contrecoups d’un assèchement rapide de la terre et maintient en permanence un sol moelleux, frais et protégé de la concurrence des indésirables dites « mauvaises herbes ». Le tiercé gagnant du jardinier ? Tailler, broyer, pailler !
lundi 3 septembre 2007
Les Jardins du prieuré Notre Dame d’Orsan (2)
Dans le labyrinthe : la rhubarbe emmaillotéeParmi toutes les gloriettes
La forte personnalité de ce jardin et de ses créateurs est partout perceptible. Parfois copiés pour leur inspiration médiévale, ils sont uniques et procurent à chaque visite une manne d’impressions, d’étonnements et de nouvelles connaissances : « On y entre pour le plaisir immédiat des sens, pour celui de découvrir un lieu idéalisé, pour voir du beau, pour se perdre et se retrouver dans des espaces créés pour émouvoir… » (extrait livret : Les Jardins du prieuré Notre Dame d’Orsan. 1996). On s’en souvient longtemps, on y repense souvent avec le désir déjà d’y revenir...
dimanche 2 septembre 2007
Les Jardins du prieuré Notre Dame d’Orsan (1)
Comme le soulignait, lors d’une conversation surprise au détour d’une haie, une adolescente entraînant sa famille à la découverte d’Orsan, « ce n’est pas un jardin tout en fleurs, mais c’est un très beau jardin ».
Le nouveau potager prés du logis
Qu’admirer le plus à Orsan ? L’intelligence du dessin et l’évidence du tracé inscrivant les différents jardins entre les bâtiments ? L’équilibre des proportions des espaces, des hauteurs, des perspectives ? La virtuosité des jardiniers et la maestria de leurs techniques de taille et de palissage ? La netteté impeccable de l’entretien, d’un soin rarement égalé ? Outre l’attention portée au bien être des visiteurs, invités à prendre leur temps, se poser et profiter de toutes les parties du jardin …et au-delà vers la campagne berrichonne…
La culture symbolique de fèves et de blés dans les parterres
Une des allées du cloître
Pommiers et poiriers palissés sur pergola
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