En fait les hellébores dites "orientales" rassemblent un groupe nombreux d'espèces différentes, originaires des Balkans (ex-Yougoslavie), nord-est de la Grèce et de la Turquie, Caucase : orientalis mais aussi atrorubens, guttatus, multifidus, purpurescens, viridis... Un groupe compliqué d'autant que plusieurs s'hybrident entre elles. De quoi s'y perdre. Humblement je rends donc hommage et je renvoie aux spécialistes, aux pionnières : Martine Lemonnier en France (cf. article du 21 décembre 2019), Elizabeth Strangman en GB, Hellen Ballard en Allemagne...
L'hellébore orientalis est celle qui s'hybride et se ressème le plus facilement. Mes deux premières hellébores en sont issues : "Atrorubens" (non pas l'espèce mais une ancienne forme d'orientalis subsp. abchasicus,apparemment connue depuis le 19ème siècle - trop compliqué pour moi, j'abdique! -) et une orientalis blanche. Ces 2 hellébores se sont effectivement multipliées et croisées à ma grande joie dans mon ancien jardin.
Mais, mais, mais, ....arrivée ici avec quelques pieds transplantés sans difficulté en avril 2012 (ils se sont eux aussi ressemés depuis sans craindre l'acidité du sol), j'ai "craqué" ensuite sur plusieurs hybrides à fleurs simples d'obtenteurs et producteurs belges : Wilgenbroek Slaty Blue, de Winter Angels une noire Abigail (cf.article du 3 mars 2019) et Anna's Red (rouge) aux pieds bien vigoureux, précoces et florifères. Comme quoi une fois de plus il ne faut jamais dire: "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau".
6 commentaires:
Comme je te l'ai dit en réponse à ton com , pas de problème Dominique !le terme d'apprenti sorcier a du toucher nos neurones au même moment ! J'ai la Slaty blue " à la couleur ardoise mais j'aimerais bien trouver la "red " dont tu parles. Je l'ai vu plusieurs fois sur les blogs et elle est recommandée à chaque fois .Je ne suis pas fan de celles qui font trop "pompom girl" mais celle ci est très séduisante . L'avantage des hybridations de spécialiste est qu'elles se tiennent plus hautes et leurs tiges sont plus fermes .J'en ai qui ont l'épaisseur d'un crayon , impressionnant ! Bonne fin de Dimanche tempétueux içi .
amusant ce chassé croisé avec l'article de maryse !! pour un retour sur la blogosphère que je délaisse beaucoup , me voilà ravie de cet échange et j'ai bien la tentation de faire un copié collé de mon commentaire laissé à maryse car pour partie il s'applique aussi à ton propos ... mais t'espérant curieuse, je forme l'hypothèse que que tu vas retourner sur le blog de notre amie commune ...sourire ... belle semaine , hélène
Oui oui je vais le faire de ce pas...tu m'intrigues. L'Anna's Red est assez bien diffusée, l'hiver 2018 et 2019 elle était en bonne place près des hellébores niger chez un Land de jardinerie....(pas de pub). Bonne semaine à vous deux, pluvieuse (partout).
A Maryse encore, ta ténacité et ta patience (4 ans) font mon admiration. Les orangées, abricot etc..,que j'avais achetées non en fleurs -chez des producteurs différents -, se sont avérées plus pêche qu'abricot, nuancées de rose pâle et de crème.Si ma mémoire est bonne, au Potager de St-Jean de Beauregard, j'ai admiré il y a longtemps des vraies orangées magnifiques. Bonne piste Maryse, tiens-nous au courant.
Ce qu'il y a de bien avec les hellébores c'est qu'il y a une telle variété que chacun y trouve son compte. Jusqu'il y a peu, je n'avais que des simples mais depuis que j'ai découvert les doubles à petites fleurs, j'avoue que je me suis laissée tenter.
J'aime bien aussi certains botaniques. Ils sont moins tape à l'oeil mais ils m'émeuvent. Le dernier en date est un magnifique croaticus à la couleur très particulière.
Oui Berthille tu as totalement raison, on peut choisir comme on aime. Dis-nous en plus sur l'h.croaticus, tu aiguises ma curiosité. Je vais rechercher sur le web mais ton expérience est précieuse. Par ailleurs ton article sur les crocus est fort intéressant (je vais poster un commentaire). Fidèle parmi les fidèles, merci.
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