mardi 8 septembre 2020

Les clématites maximowicziana et tangutica, deux belles de fin d'été

Leurs fleurs qui apparaissent à la fin de l'été et semblent si fragiles (à tort!) après la rude sécheresse estivale m'émeuvent. Se mêlant aux fruits et feuillages d'automne, leur délicatesse est extrême. 
Voici deux espèces de clématites, introduites en deux endroits bien différents du site.

La clematis maximowicziana du nom d'un botaniste russe/allemand de la Baltique, Carl Johann Maximowicz (2ème moitié du 19è siècle), une clématite aussi connue sous le nom clematis terniflora robusta, a commencé à fleurir les derniers jours d'août. Sa floraison parfumée appréciée des abeilles va se prolonger plusieurs semaines. C'est une vigoureuse japonaise de croissance très rapide, résistante à la sécheresse, au feuillage semi-persistant qui peut vite masquer une construction. Ici je l'ai installé au pied d'un ilex aquifolium JC Van Tol qui a atteint 4m en 6 ans (les 2/3 de sa hauteur adulte, 6m x 2m). Le port étagé et peu dense de ce houx quasi sans épines accueille facilement les tiges de la clématite. 


Les fruits de l'ilex JC Van Tol, très abondants cette année (pour la première fois) sont en train de virer au jaune, orange, au rouge ensuite. L'association des deux sera vive et jolie, la clématite fleurissant à foison jusqu'en octobre.
 La clematis maximowicziana, des premières fleurs et une multitude de boutons
En février, je rabattrai totalement cette clematis maximowicziana à 20 cm afin de la maintenir dans de bonnes proportions (je l'espère...).
Les clématites d'une autre espèce c. tangutica sont bien plus lentes à s'installer. J'en ai d'abord fait l'expérience il y a 10 ans dans mon ancien jardin avec une bouture donnée par Mme de Curel (Potager de St-Jean de Beauregard). Certes j'ai dû déplacer 2 fois le jeune plant pour qu'il se plaise et commence à s'étoffer. Suffisamment développé il a fait partie du déménagement ici en 2012 (dans un sol plus ingrat) et il a peiné plusieurs années, fleurissant depuis deux ans seulement (chichement encore). Mais j'observe avec joie qu'il s'élève enfin en s'appuyant sur les arbustes voisins. Je l'ai nourri bien davantage à l'automne dernier (Bochevo) et ne l'ai taillé en fin d'hiver qu'à 50 cm. 
 La jeune clématite Korean Beauty s'étire d'elle-même jusqu'à atteindre l'amélanchier
La toute jeune encore et ravissante clématite Korean Beauty dite clematis chiisanensis (plutôt selon un spécialiste néerlandais un cultivar de c.serratifolia,du groupe c. tangutica) parait plus vigoureuse. 
C'est "une petite"pourtant, qui grimpera seulement à 2-3m. Le feuillage très découpé, vert clair est gracieux et les fruits plumeux persistent longtemps. Cette clématite parfumée, jaune pâle, je l'ai introduite en 2018 dans la haie libre du bord de route, entre un amelanchier canadensis, un rosier botanique indigène (aux fruits ovales orangés) et un houx sans épines au feuillage vert clair, l'ilex September Charm (qui porte des fruits rouges très tôt en saison ). Un avant-goût des couleurs d'automne...

Aucun commentaire: