Le dryopteris sieboldii est indifférent au type de sol, acide ou calcaire. La forme particulière de ses frondes, son aspect mat et coriace (luisant sous la pluie...), les nuances de vert grisé font toute son originalité. Elle est belle à mon avis plantée en masse et "à part" d'autres fougères : près de roches, d'un vieux mur (c'est ainsi que la recommande les producteurs des Jardins Ecoute s'il pleut).
Son port étalé, dense (40 à 50 cm de haut à pleine maturité) en fait un bon couvre-sol. Le dryopteris sieboldii se développe par des rhizomes traçants et même si sa réputation est d'une croissance lente, sa personnalité fait qu'elle a tout de suite de la présence.
En attendant des touffes de geranium maccrorhizum Spessart joueront les "bouche-trous"
Comme elle supporte l'ombre chaude et sèche, je l'ai disposée entre des blocs tombés de l'ancien talus empierré. Elle ne tolère pas du tout le soleil, même seulement quelques heures au soleil du matin. J'ai dû déplacer un pied qui en souffrait et commençait à jaunir. Le premier été les dryopteris sieboldii ont été arrosés une fois par semaine pendant les grosses chaleurs et les pieds abondamment et constamment paillés de feuilles de chênes sèches pour maintenir une certaine fraîcheur.
A l'extrémité de la voûte des vieux camellias et rhododendrons à floraisons rouges, les dryopteris sieboldii ourleront le talus dans une scène ombragée de mêmes tonalités associant les pieris Mountain Fire, le camellia blanc, une azalée japonaise Kurume Ward's Ruby, des epidemiums rubrum, cylamen coum blancs, geranium maccrorhizum Spessart...
1 commentaire:
J'avais hésité à l’acheter à Anne-Marie, la trouvant presque un peu "artificielle".Je lui ai finalement préféré polystichum munitum que je trouve vraiment waouh et qui a parfaitement supporté la sécheresse de l'été dernier.
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