mercredi 5 juin 2019

A nouveau le printemps...

Mars, avril, mai...les semaines et les mois du printemps ont passé en accéléré et le jardin a dû pratiquement "se débrouiller" tout seul.
 La floraison fidèle et somptueuse des rhododendrons âgés d'une trentaine d'années
De toute manière la patience est de mise : donner le temps à toutes les jeunes plantations, arbres et arbustes, faites depuis le commencement du jardin (entre 3 et 5 ans), de vraiment s'installer.  Et comme ce jardin se veut "sauvage", j'ai déculpabilisé...sans pour autant cesser de le surveiller du coin de l'oeil et intervenir au moins en cas d'urgence... quand j'y pouvais quelque chose.
Ainsi les températures qui ont fait du "yo-yo" (trop chaudes trop tôt) ont nécessité pour les plus jeunes sujets quelques arrosages précoces. J'ai aussi pris le temps de distribuer du Bochevo systématiquement au pied de tous les arbustes, jeunes et anciens. Et les protections contre les différentes prédations des chevreuils (grignotage d'écorces, jeunes pousses de rosiers etc...) ont demandé un suivi constant (hélas dans certains cas plus réactif que préventif)... C'est fou ce que les chevreuils sont curieux et friands de nouveautés. 
Les 2 camelias rouges hérités de l'ancien jardin, demi-double et double, qui furent plantés côte à côte en même temps que les rhododendrons, font aujourd'hui 4m de haut
 Mais le jardin a surtout subi (comme tout l'environnement ici) et pour la deuxième année consécutive une  terrible attaque a priori de la "tordeuse verte du chêne", plus virulente encore qu'en 2018.
Une mal nommée : cette année en avril la petite chenille verte s'en est pris, outre aux chênes, à pratiquement tous les végétaux caducs du bas du jardin. Serait-ce une mutante ou alors une autre espèce?...Toujours est-il que cette petite chenille visible au revers des feuilles a tout dévoré. A commencer par les arbres puis les arbustes: le liquidambar, les noisetiers, les pommiers (alors quasiment en fleurs), merisiers, puis (en descendant par de longs fils de soie) les rosiers, amélanchiers....la liste serait trop longue. Les jeunes pousses, bourgeons, boutons à fleurs et feuilles tendres ont été en un temps très bref (quelques jours à peine) entièrement détruits jusqu'à la base. L'ensemble a pris rapidement une mine dramatique, désespérante. Je n'y pouvais rien et il fallait seulement ne pas se décourager et espérer.
Etonnament aucun des cornouillers n'a  été touché (cornus controversa, c.officinalis...), ni les rhododendrons caducs (r.luteum, canescens, peryclimenoides) sauf exception. Les érables japonais non plus, ni les hydrangeas. Aucune vivace, fougère (alors en pleine pousse) n'a été touchée..
 Dryopteris atrata (ou cycadina)
Il aura fallu attendre un mois (d'inquiétude) et les bonnes dernières pluies pour que de nouvelles feuilles apparaissent sur les végétaux, d'abord celles du liquidambar. Tous maintenant "repartent". Quasi un nouveau printemps, ouf ! Parait-il, ces bestioles migrent ailleurs la troisième ou au pire la quatrième année.L'espoir fait vivre.

Aucun commentaire: