dimanche 25 mars 2018

Les ennemies de mes amies sont....(mes ennemies).

 "Il n'y a pas de mauvaises plantes, il n'y a que de mauvais usages". La remarque est très juste, à l'expérience on adhère. Oui mais. Quand certaines spontanées s'installent et prennent le dessus j'en viens à les honnir et les supprimer (si je peux...).

Le lierre :
Non lorsqu'il part à l'assaut des arbres (encore que je ne le laisse pas faire partout, ni sur les pommiers, les chênes ou les pins proches de la maison, ...tout dépend). Ce n'est pas tout blanc ou tout noir. Mais lorsque laissé à lui-même pendant des années le lierre a tissé un tapis serré rampant sur le sol, asséchant la terre au pied des grands arbustes (rhododendrons, magnolia, noisetier...), empêchant tout semis d'autres plantes plus intéressantes d'émerger ou de prospérer (pulmonaires, anémones des bois...).
Il ne faut pas se décourager pour démêler et supprimer le tissu épais. La patience est de mise, on est ensuite récompensé. Je craignais que ce tapis de lierre se reforme rapidement sous le magnolia par lequel j'ai commencé (ah! les semis de lierre). Il n'en est rien, le magnolia liliiflora et les rhododendrons dégagés sont accompagnés dorénavant d'épimédium epstenii, de saxifrage stolonifera, d'hellébores, de géraniums phaeum Walküre qui se ressèment...Le bonheur. 
 
(Clins d'oeil) Une météo chahutée, des épisodes pluvieux  très localisés, un ciel bleu à contrepied des prévisions. La floraison du magnolia taillé "en transparence" sublime comme chaque année




La petite violette : D'abord on la trouve mignonette cette minuscule violette très présente au jardin. Lorsqu'elle se glisse au pied de jeunes vivaces, d'arbustes nouvellement plantés on laisse faire..Jusqu'au jour où on prend conscience que cette petite apparemment si fragile est en réalité d'une résistance et d'une vigueur surprenantes : le volume de son système racinaire chevelu et très dense occupe le terrain bien au-delà de la partie aérienne visible. Je suis désormais sans état d'âme dans les massifs puisqu'elle prospère partout : les chenilles de papillons qui s'en nourrissent y trouveront quand même leur compte. Un paillage épais de feuilles de chênes freine aussi les semis.
Le lierre, toujours lui, surveillé régulièrement sur le haut du talus afin d'éviter qu'il empiète et nuise au polypodium vulgare Whitley Giant (la fougère a été assez lente à s'installer)
 

2 commentaires:

maryse h a dit…

J'aime beaucoup les lierres qui tapissent agréablement les coins d'ombre .Mais , comme tu le dis, attention à l'envahissement et il faut toujours veiller à les dompter.J'essaie de m'en servir pour recouvrir des formes grillagées mais une fois par mois , je modère leur exubérance pour qu'ils ne s'étalent pas.Quand aux violettes , j'en arrache pas mal aussi après la floraison .Il existe des variétés plus modestes à privilégier. J'ai une amie blogueuse " Le jardin des violettes "qui les collectionne. Belle semaine à toi Dominique.

Dominique a dit…

Merci Maryse pour l'info, je vais consulter son blog. Je laisse ici prospérer une viola labradorica ou riviniana purpurea, arrivée dans le godet d'une autre vivace : elle se ressème près de son pied, bien jolie dans la "séquence" pourpre de la bordure mixte du talus. Une autre violette, à grandes feuilles rondes et brillantes,persistantes,aux fleurs blanches a été introduite : elle garnit le pied de mon "bébé" buis pyramidal (semis du grand et vieux de mon ancien jardin nantais). J'ignore son nom et espère l'identifier grâce au blog de ton amie. Belle semaine à toi aussi.