Ses recherches et celles d'autres équipes internationales révolutionnent (le mot n'est pas trop fort) les connaissances sur l'identité et les performances du végétal dont celles concernant les arbres. J'avais bien relevé par expérience qu'un arbre, contrairement à nous, pauvres animaux simplets, avait la capacité de se régénérer et de rajeunir si je puis dire. (J'avais vu surgir d'un vieux pommier demi-tige en espalier, couché et pratiquement moribond, un rejet très droit et vigoureux ; quelques années plus tard devenu "un arbre" il donnait ses premières pommes qui se révélèrent être de délicieuses Winter Banana).
La réalité est bien au-delà et Francis Hallé en parle à la fois avec maestria et simplicité (non dénuée d'une pointe d' humour qui fait penser à Raymond Devos). Depuis je regarde les grands arbres du jardin différemment, avec encore plus de respect. Comme l'ensemble des vidéoconférences des 2 éditions 2015 et 2017 de "Quand les arbres se font la malle" sont en ligne (lesplantessefontlamalle.wordpress.com), il y a de quoi nourrir notre passion et soif de découvertes avec les plus grands spécialistes. Très bonnes soirées!
2 commentaires:
En phase avec toi pour son côté humour à la Devos !!!! Merci pour ce lien fort intéressant et instructif.Ce phénomène de timidité est intrigant .Il complète le livre et film documentaire sur l’intelligence des arbres.Et culpabilise un peu lorsqu'on doit couper un arbres. Notamment mes grands pins desséchés par l'invasion des chenilles processionnaires de 2017 .Que de progrès accomplis par les scientifiques et observateurs sur les arbres ! C'est fascinant !
Oui absolument fascinant...et vertigineux sans faire un (mauvais) jeu de mots à la pensée du Relais des Cimes. Je suis très admirative de l'immense intelligence des arbres que révèlent ces avancées scientifiques. Moi aussi j'ai eu un moment d'inquiétude ayant fait intervenir un grimpeur dans les arbres il y a quelques semaines (pour du bois mort essentiellement et 2 branches de chêne et d'orme dangereuses). Ouf! Dorénavant je réfléchirai en connaissance de cause. Désolée pour tes pins autant desséchés, je n'ai jamais vu de tels dégâts. On n'est jamais à l'abri de ruptures et de modifications profondes à opérer au jardin. C'est la vie, non?
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