On la dit fleur d'été, de juin-juillet à septembre, voire octobre. Sur la pente herbue en sol sec et pauvre, au soleil (une ancienne lande) elle ne cesse de refleurir après un passage de la tondeuse en septembre..., jusqu'à quand, aux premières gelées je suppose. Une aubaine pour les insectes qui n'ont plus grand choix.
S'ouvrant d'un rose saumoné bien coloré l'achillée Salmon Beauty pâlit avec le temps en blanc crème sans pour autant se confondre avec l'achillée millefolium "sauvage" plus terne, blanchâtre (parfois par chance, rosée...). La modestie de cette vivace (ses tiges ne dépassant pas 60cm en hauteur) la classe parmi les faire-valoir plus que les plantes vedettes. Reconnue bonne compagne des rosiers qu'elle protège, elle est aussi jolie dans une prairie fauchée deux à trois fois par an.
Qu'on se s'y trompe pas : cette achillée est vigoureuse (comme l'indigène mais peut-être moins sournoise, celle-ci glissant ses longs rhizomes entre les plantes voisines pour émerger plus loin, là où on ne le souhaite pas), capable de s'étaler rapidement en un tapis serré qui ne laissera rien passer. Un couvre-sol à diviser pour qu'il reste florifère. Il est trop tard maintenant, mieux vaut attendre le printemps. Je compte la rapprocher du mini potager et des pommiers : plante hôte d'insectes auxiliaires, elle attire les butineurs (syrphes, chrysopes, coccinelles...), parasites du puceron, de la cochenille. La diviser est le seul moyen d'en conserver la variété, c'est à dire la couleur.
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