Les fêtes des plantes de l'automne ont commencé. Qui n'a pas craqué un jour devant un arbuste flatteur, déjà d'un beau volume qui ferait un effet immédiat dans un massif ou une nouvelle scène à aménager? On le sait pourtant d'expérience que planter petit "c'est reculer pour mieux sauter". Les arbustes élevés trop longtemps dans leur conteneur (avec le risque du "chignon". cf article du 7 février 2008) ou même dans un godet rempoté rapidement pour faire illusion, quasi sous perfusion quant à l'arrosage, ont grand peine ensuite à s'installer en pleine terre. Au mieux ils stoppent leur végétation (et végètent donc, sans faire de mauvais jeu de mot...) pendant de nombreuses années et on s'en lasse, au pire ils ne passent pas le premier été ou hiver. On jure que l'on ne nous y reprendra plus. Mais "fontaine etc...".
Pendant ce temps un petit plant qui paraissait modeste, parfois "maigrichon" ou mal venu prend ses aises dans ses nouveaux quartiers (on aura bien sûr soigné la plantation) et se révèle en 2,3 ans, parfois dès la première année, un vigoureux spécimen bien élevé. Ce fut le cas ici pour un cornus controversa "Pagoda" (non variegata) de la pépinière du Jardin de Clairbois, des fothergilla major de Lepage bord de mer...
"Petit plant deviendra grand"... Mais comme l'art du
jardinage n'est pas sans contradictions, il y a de magnifiques exceptions :
ici tous les grands sujets élevés par Joseph Le Cam, Pépinières Botaniques Armoricaines, après
le délai normal d'installation de 2-3 ans, se développent formidablement avec des signes tangibles : doublement des dimensions des
feuilles, nouvelles pousses de dizaines de cms, extension du diamètre
des troncs, nombre de boutons à fleurs etc...
Le feuillage du cornus controversa non variegata
Il a
le même port et s'avère plus vigoureux. On peut comparer les deux aux jardins de Kerdalo (22) plantés à la même date. (en contrebas de la terrasse de la maison, sur la gauche des "Quatre carrés").
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