Elles s'enroulent et font ce que bon leur semble les clématites, se hissant parmi les branches d'abord vers l'ombre pour s'accrocher puis vers la lumière pour fleurir. En les plantant au pied d'arbustes comme dans leurs conditions d'origine (au frais, à l'abri des gelées tardives et pas seulement à l'ombre...), elles nous surprennent d'une année sur l'autre, en prenant des directions inattendues. Je connais des jardiniers sceptiques ou déçus. Et pourtant!
En choisissant des variétés issues des clématites européennes (Clematis viticella), en les plantant orientées à l'ouest (ici Etoile Violette) ou à l'est (Madame Julie Correvon, la rouge), en protégeant le sol d'un paillis épais pour éviter la sécheresse de l'été (arroser grandement ne leur réussit pas du tout) et en les taillant très court (20cms) en février, elles ne posent aucun souci et prennent chaque année de l'ampleur. Un petit livre épatant "Clématites. Comment les choisir et les cultiver facilement" (Arnaud Travers. Didier Willery. éd. Ulmer. 2001) donne les meilleurs conseils. Et la famille Taylor produit en Angleterre des plantes vigoureuses, très saines avec un formidable choix de variétés.
3 commentaires:
Ton article est encourageant Dominique, je dois avour que parfois j'ai du mal avec ces plants. Ce livre paraît très intéressant, je connais la colection, mais malheureusement je viens de vérifier, il est épuisé. Dommage...
Avec le temps, ma préférence est allée aux clématites à petites fleurs : taille des fleurs certes moins impressionnante, mais qui se marie mieux à mon goût aux rosiers anciens. Je les trouve aussi plus florifères plus longtemps.
Je suis bien d'accord avec La sourceauxbois: les très grandes fleurs font un effet "appuyé" rarement élégant. Il faut les associer avec d'autres plantes à plus grande échelle encore et dans une végétation exubérante pour rééquilibrer la scène(à mon sens...).
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