jeudi 19 mars 2009
Les érodiums et pour commencer l’érodium pélargonium
Le temps pluvieux de l’année passée leur a profité : c’est un comble pour des plantes de sols secs ! (ils sont originaires des sols rocailleux ou sablonneux d’Anatolie). Tous les érodiums plantés en pleine lumière ont largement prospéré. Le froid pourtant vif et à répétition cet hiver ne les a pas atteint et comme leur feuillage persistant est solide, ils ont déjà fière allure. Celui-ci est en fleurs ! Il le sera longtemps par vagues jusqu’en octobre. Les érodiums se plaisent au soleil et à mi ombre et ne demandent aucun soin hormis supprimer les feuilles jaunies (rares…) et les fleurs fanées avant la mise en fruits pour prolonger la floraison. Je n’ai jamais vu ces fruits, en forme de « bec de grue » (ou de héron… d’où vient leur nom). On plante ces coussinets tous les 25 cms. La première année, je les ai changé de place. Ensuite avec leur racine pivotante mieux vaut les laisser en place. La Pépinière de la Roche Saint-Louis (qui les présente maintenant sur son joli site internet ) en commercialise d’excellentes variétés.
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5 commentaires:
Tiens tiens, intéressant, je retiens ! La persistance des feuilles est un critère important pour moi !
je n'en ai pas au jardin... je vais faire un tour sur le site que tu nous indiques.. merci !
J'ai toujours évité ces plantes car je les croyais sensibles au gel. Je comprends que tu les laisse au jardin l'hiver ? Voilà qui changerait tout !
Oui elles sont en pleine terre dans la petite cour devant, côté sud, paillées, et en climat atlantique...Dominique Voisin saura préciser leur résistance sans doute meilleure que leur réputation. En tout cas ici aucune n'a donné signe de faiblesse.
J'ai un erodium manescavi depuis plusieurs années au jardin. Il y fleurit fidèlement et généreusement chaque année.
Aucune protection hivernale mais ma terre est une terre sableuse drainante.
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