Le jardin a roussi, au sens propre du terme. Tout s’est précipité en quelques jours : les brutales rafales de vent ont grillé et arraché la plupart des feuillages qu’on remarquait particulièrement lumineux cette année.
Presque seul à résister l’érable japonais (acer palmatum type), pourtant situé dans un passage à courants d’air, est intact. Je lui rends grâce. Son cousin l’érable palmatum Senkaki (au feuillage d’automne doré de toute beauté) lui s’est totalement dépouillé ; heureusement le corail de ses jeunes branches, très visible en hiver, me consolera vite.Les fleurs séchées de l'Hydrangea quercifolia Snowflake, couleur cannelle.
Certes il subsiste encore parmi les verts persistants des teintes subtiles or, caramel, terre de sienne et d’ombre (pour ne pas dire pain brûlé) sur des arbustes et des vivaces.
Mais ce n’est plus «çà». Les quelques fleurs délicates et claires des dernières floraisons semblent presque incongrues : les roses (ici Rush, plus pâle qu’en été, bien remontante) ou les infatigables schizostylis qui continuent à fleurir sans relâche…plus que jamais.
2 commentaires:
Tu en as de la chance d'avoir des schizostylis qui fleurissent autant. Le mien (rose foncé) n'a pas eu une seule fleur cette année. Ce blanc chez toi est ravissant !
Patience...les schizostylis peuvent commencer à fleurir très tard en saison, seulement tout à fait à la fin novembre, voire début décembre.
Sont-ils depuis longtemps en place? Peut-être faudra-t-il les diviser.
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