Les hydrangéas font partie des arbustes dont l’attrait des fleurs…fanées est à prendre en compte dans la composition d’un massif. (Les abélias aussi). Les fanaisons ont parfois un charme fou, un rien nostalgique en cette saison mais qui va bien dans l’air du temps. Je ne taris pas d’éloges, vous le savez, pour plusieurs variétés d’hydrangéas japonais (h.serrata). Ne soyons pas ingrats vis-à-vis de leurs cousins des montagnes d’Asie, les h.paniculata.
L’hydrangéa paniculata Kyushu au port très naturel (rien à voir avec les mastodontes issus de nouvelles créations) garde longtemps ses inflorescences blanches et continue à fleurir tard dans la saison. Au contraire, les fleurs des cultivars Pink Diamond, Grandiflora, Burgundy Lace… d’abord blanches (comme tous les paniculata) prennent une fois fanées des tons délicatement rosés, subtils avec les anémones du Japon (Pamina) et les incontournables sédums d’automne (Autumn Joy).
En parlant d’hydrangéas, une très bonne nouvelle : Paul Dussine est de retour sur les grandes Fêtes des plantes. Un remarquable professionnel, sérieux, modeste qui ne vous fait pas de cinéma. Ses conseils sont précieux et ses plantes, à première vue discrètes, s’avèrent des espèces et variétés exceptionnelles, très bien élevées. Chapeau bas Monsieur Dussine !
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