vendredi 25 juillet 2008
Albéric Barbier
Voilà un rosier qui a fêté ses 100 ans sans complexe et qui reste très apprécié des deux côtés de la Manche (il a le Mérite de la RHS !). Sans doute un des rosiers les plus plantés depuis sa création…et des plus résistants. « S’il n’en reste qu’un ce sera celui-là » : courant dans l’herbe au milieu de jardins abandonnés ou s’appuyant sur une vieille clôture branlante. C’est un vigoureux mais il est si souple que l’on peut en faire ce qu’on veut….Le recourber sur lui-même en gros arbuste rond (l’ayant fait cet hiver, il a produit beaucoup de nouveaux rameaux, de jeunes rejets à la base…et plus de fleurs !), le palisser à l’horizontale en main courante très basse ; au contraire le faire grimper contre un mur à mi-ombre, ou encore masquer un appentis car son feuillage est dense et persistant. Sa couleur évolue du jaune paille au blanc doux. C’est un hybride de Wichuraiana (du nom d’un diplomate prussien le Dr. Wichura qui en poste au Japon expédia en Europe son rosier ancêtre botanique) : il n’est donc en principe pas remontant. Mais contrairement à d’autres de cette famille il n’a pas aucune fragilité « à la maladie » (taches noires, oïdium…). Sa floraison est longue et très chic par l’abondance de grandes fleurs sur un vert sombre et brillant.
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