Au-delà des effets de mode, les fleurs noires comme les zébrures et marbrures de certains feuillages soulignent particulièrement les verts tendres et acides du printemps. Le noir, quel noir ? La transparence des pétales à contre jour tire au grenat, au rubis, au pourpre. Qu’il s’agisse de l’ancolie, de la bien connue tulipe « queen of the night », du géranium phaeum (particulièrement le géranium phaeum Samobor qui fait coup double : une feuille marbrée et la fleur) sont aussi des plantes fidèles. La tulipe laissée en terre perdure quelques années. Les vivaces se resèment dans dominer en respectant leurs congénères. Elles offrent toujours de bonnes surprises.. Ces fleurs sont délicates, petites pour le géranium, en un mot touchantes. Plus tôt dans la saison l’héllébore aura donné le ton. Mais comme la période de floraison pour celle-ci, lorsqu’elle est bien établie (après trois à quatre saisons) est particulièrement longue, l’héllébore avec ses dernières fleurs et ses jeunes feuilles se mêle aux plantes du premier printemps. Alors toute la gamme des plantes dites noires fait contrepoint aux verts stridents juste naissants. Les photos: Iris noir, Hellebore, Geranium phaeum
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