Je m'étais fait la même remarque lors des visites de Great Comp et Sheffield Park l'an dernier.
Great Comp Garden. Kent. Mai 2019
Une seule couleur rehaussée par une subtile gamme de verts alentour. A l'opposé de l'excès, de l'indigestion qu'on peut parfois ressentir face à des accumulations simultanées sans retenue de plantes, de formes, de couleurs... en kaléidoscope jusqu'à une sensation de "trop plein".
Great Comp Garden. Kent. Mai 2019. Un jardin privé créé en 1957 dont se serait dit-on en partie inspirée au Vastérival la princesse Sturdza...
Ces exemples me poussent à réfréner d'éventuelles ardeurs et ne pas oublier en 2020 une bonne résolution. Dans bien des cas "Less is more".
Shieffeld Park. Mai 2019. une seule couleur en co-visibilité, le rouge. Feuillages d'acers japonais et floraison de rhododendrons
Mais, mais, mais...la paysagiste anglaise Penelope Hobhouse m'a beaucoup appris (Les couleurs du jardin. Nathan. 1985) : la lumière et l'ombre changent tout, la note colorée choisie peut être différente à chaque saison, un motif coloré ne signifie pas jardin monochrome etc... Le mystère de la couleur est le thème de son livre. (cf. chapitre La nature de la couleur p. 36). L'hiver est propice et je vais me replonger dans ces fondamentaux. De quoi observer ensuite le jardin "d'un oeil neuf".